Football: Le match des extrêmes entre Xamax et SLO

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FootballLe match des extrêmes entre Xamax et SLO

Stade Lausanne-Ouchy et NE Xamax FCS ont connu une première partie de saison drastiquement différente. Les deux clubs s’affrontent ce vendredi soir.

Rebecca Garcia
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Rebecca Garcia
Anthony Braizat sait quels pièges il aimerait éviter.

Anthony Braizat sait quels pièges il aimerait éviter.

Pascal Muller/freshfocus

Le respect est mutuel. Les résultats au fil de la saison, eux, présentent quelques différences de taille. D’un côté, NE Xamax FCS qui a connu une catastrophique série de matches sans victoire. De l’autre, le SLO qui a, petit à petit, construit son nid en tête de classement. «Ils ont 30 points, 22 de plus que nous. Ça veut tout dire», lâche Jeff Saibene, l’entraîneur des Rouge et Noir. S’il salue le travail réalisé par l’équipe dirigeante de ses adversaires du jour, il trahit aussi une certaine envie. «Quand je les vois jouer, je me dis que c’est comme cela que j’aimerais voir jouer mon équipe.»

Xamax est sur la bonne voie. Ses quatre nuls en quatre matches de championnat sont encourageants, tout comme la première victoire de la saison - contre Bellinzone le 7 octobre. L’arrivée de Jeff Saibene a amené des résultats. «Ils se sont pas mal améliorés», note Anthony Braizat.

«Je leur ai vite enlevé l’idée de sous-estimer Xamax.»

Anthony Braizat, entraîneur du SLO

L’entraîneur du SLO n’entend toutefois pas se concentrer sur les Neuchâtelois. «Pour gagner un match, il faut être à 120%», tranche-t-il. Désireux de rester humble malgré le statut de leader au classement, le tacticien français a répété à ses joueurs de ne pas prendre le match à la légère. «Oui, sur le papier nous sommes premiers et ils sont derniers, concède Braizat. Mais il faut rester humble. Je leur ai vite enlevé l’idée de sous-estimer Xamax.»

Surtout que cette équipe-là a soif de gagner. «On progresse, mais il nous manque des victoires», affirme Saibene, qui se dit conscient des failles présentes dans chaque équipe. Encore faut-il les trouver puis les exploiter.

Dans le cas du SLO, quelles sont-elles? «C’est difficile à trouver», glisse-t-il, sans toutefois laisser entrevoir son plan de jeu. Parvenir à se payer le scalp du SLO serait un très bon signal avant d’enchaîner avec les deux autres équipes en tête du classement de Challenge League. Car Xamax affronte encore Wil et Yverdon Sport avant la trêve hivernale.

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