En France, le front syndical se désunit un peu pour la grève à la SNCF

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Trafic ferroviaireEn France, le front syndical se désunit un peu pour la grève à la SNCF

Mercredi, les principaux syndicats de la SNCF ont appelé à une journée de grève contre la réforme des retraites le mardi 7 février. Deux veulent continuer le lendemain, le flou persiste pour le 11.

Les syndicats de la SNCF sont d’accord pour faire la grève le mardi 7 février et hésitent pour le samedi 11, tandis que deux feront cavalier seul pour le mercredi 8.

Les syndicats de la SNCF sont d’accord pour faire la grève le mardi 7 février et hésitent pour le samedi 11, tandis que deux feront cavalier seul pour le mercredi 8.

AFP

En France, les principaux syndicats de la SNCF, CGT Cheminots, Unsa ferroviaire, SUD Rail et CFDT, devaient se rencontrer en début d’après-midi, au lendemain d’une deuxième journée de grève qui a passablement perturbé le trafic ferroviaire, malgré une participation en baisse. Les quatre organisations sont d’accord pour suivre l’appel confédéral à cesser le travail mardi 7, troisième journée de protestation unitaire. «On est tous d’accord pour le 7. La CGT et SUD font les 7 et 8. Après se pose la question du 11», un samedi de départs en vacances, a expliqué Didier Mathis, secrétaire général de l’Unsa ferroviaire.

«On ne veut pas bloquer le chassé-croisé des vacances le 11 février.»

Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD Rail

«Concernant le 11, on a mis en débat la possibilité de ne pas avoir un appel à la grève à la SNCF sur cette journée et d’avoir un simple appel à manifestation», a indiqué le secrétaire fédéral de SUD Rail, Erik Meyer. «On ne veut pas bloquer le chassé-croisé des vacances», d’autant que «l’objectif d’un appel le 11 février n’est pas tant le pourcentage de grévistes que le fait d’avoir dans la rue l’ensemble des salariés qui n’ont pas la capacité financière de se mettre en grève et de répondre aux appels en semaine», a-t-il précisé.

La position des syndicats pourra être précisée pour le samedi 11 «d’ici à la fin de semaine ou au début de la semaine prochaine», selon lui.

Les autres secteurs «doivent suivre»

La SNCF avait dû supprimer un tiers des TGV, presque tous les Intercités, les trois quarts des TER et jusqu’à 90% des trains de la banlieue parisienne, mardi, au deuxième jour de protestation contre la réforme des retraites. Le taux de grévistes était en baisse, à 36,5%, contre 46,3% lors de la première journée, le 19 janvier.

Erik Meyer, de SUD Rail, reste «persuadé» qu’une grève reconductible «fera plier ce gouvernement», mais les cheminots ne veulent pas se mettre en grève sans être suivis par d’autres secteurs mobilisés, a-t-il relevé, sans donner de date.

(AFP)

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