NatationDéjà trois Suisses qualifiés pour les JO de Paris
Après Roman Mityukov et Noè Ponti, Antonio Djakovic a obtenu les minima pour les Jeux, en se hissant lors des Mondiaux de Fukuoka en finale du 400 m nage libre. Le point avec Clément Bailly, entraîneur des Suisses.
- par
- Christian Maillard
Ça baigne pour les nageurs suisses du côté de Fukuoka, où ont commencé ce dimanche les Mondiaux de natation. Après le plongeon, on attend des meilleurs Helvètes présents au Japon qu’ils décrochent leur ticket pour les Jeux olympiques de Paris. C’est ce qu’a réussi d’entrée Antonio Djakovic en terminant 6e de la finale du 400 m nage libre, en signant un chrono de 3’44”22 alors qu’il devait nager en 3’46”78 pour atteindre son objectif.
«Après Noè Ponti et Roman Mityukov qui avaient déjà obtenu leurs limites, ainsi qu’Antonio ce dimanche, le but est qu’un maximum de nageurs de l’équipe réussissent cette semaine les minima, que ce soit derrière leur dos, explique Clément Bailly, l’entraîneur de Genève-Natation et de l’équipe de Suisse. Ensuite, en demi-finale ou en finale, on verra bien ce qui peut se passer.»
C’est le cas pour Jérémy Desplanches, qui doit nager le 200 m quatre nages en 1’57”94. Le Genevois est prêt, avec une première course qui l’a mis en bonne condition ce dimanche lors du 100 m brasse qu’il a bouclé en 1’00”95, ce qui représente son deuxième chrono personnel dans cette épreuve. «La seule fois où il avait nagé plus vite, c’était aux Jeux de Tokyo, se réjouit son entraîneur. C’est donc de bon augure pour mercredi où il est bien parti pour aller chercher son billet pour Paris.»
C’est aussi l’avis du Genevois de Martigues, qui était content de ces débuts de Mondiaux à la sortie du bassin. «C’était assez rapide sans trop souffrir, c’est un bon indicateur pour la suite, a-t-il déclaré. Je suis en forme, reposé, rasé. Tous les voyants sont au vert pour réaliser un bon temps. C’est une belle piscine avec de bons supporters, c’est un régal de nager ici.» Deux ans après sa médaille de bronze aux JO de Tokyo, il y a pour lui des signes qui ne trompent pas.
Alors que les deux seules représentantes féminines – Lisa Mamié et Nina Kost – tenteront de se rapprocher de la qualification, l’autre Genevois de la délégation, Roman Mityukov, semble tout bien affûté pour jouer le podium. «Si la porte est ouverte en finale, il ne va pas s’en priver, renchérit Clément Bailly. Maintenant, il y a encore une grosse interrogation sur 200 m dos avec plusieurs nageurs dont les temps sont très proches. On verra bien déjà ce lundi.»
Avec un dimanche qui a commencé par une première qualification, une finale marquée par une 6e place avec Antonio Djakovic et une demi-finale pour le très ambitieux Noè Ponti, c’est bien parti pour la délégation suisse. «Et ça va continuer!» s’exclame un Clément Bailly très optimiste,