Football: Les folies financières ont rythmé le mercato hivernal de Chelsea

Plus de 300 millions d’euros en quelques semaines, voilà la somme exorbitante dépensée par Chelsea lors du dernier mercato hivernal, qui s’est conclu par une dernière folie financière. Les Blues ont engagé la pépite argentine Enzo Fernandez (22 ans), en provenance du Benfica, pour un montant de 121 millions d’euros.

Un prix qui fait de ce transfert le plus cher de l’histoire de la Premier League, détenu jusqu’à présent par Manchester City et les 115 millions déboursés pour Jack Grealish à l’été 2021. Plus intrigant encore, la durée du contrat. Le milieu de terrain, récent champion du monde aurait signé, selon différents médias, un contrat avec le club londonien jusqu’en 2031.

Les pensionnaires de Stamford Bridge n’en sont pas à leur coup d’essai avec les contrats à long terme. Ils l’ont également fait pour l’autre recrue phare de l’hiver, l’Ukrainien Mykhailo Mudryk (Shakhtar Donetsk) arrivé pour 100 millions et jusqu’en 2031 ou encore pour le défenseur français Benoît Badiashile (2030).

Une stratégie instaurée par Todd Boehly, le nouveau propriétaire, depuis son arrivée. L’Américain s’inspire de ce qui se fait dans les sports de son pays en donnant de longs contrats aux jeunes joueurs afin de les verrouiller et de s’assurer qu’ils passent leurs meilleures années au sein du club. Ou, dans le cas contraire, à forcer les concurrents à lâcher des montants astronomiques pour faire venir un joueur. Elle permet également de contourner le fair-play financier en lissant les indemnités de transfert sur plusieurs années.

Les arrivées de Joao Felix (en prêt de l’Atlético Madrid), Malo Gusto (Lyon) et Noni Madueke (PSV Eindhoven) ont complété le mercato du club. Chelsea a ainsi démontré son impressionnante puissance financière en comparaison à ses rivaux européens. Tous ces joueurs devraient aider la formation dirigée par Graham Potter, seulement 10e de Premier League, à remonter au classement.

À l’été 2022, Chelsea avait déjà sorti 300 millions de son porte-monnaie pour attirer des recrues, sans le succès espéré. On est en droit de s’interroger sur le bien-fondé de cette stratégie sportive consistant à empiler les joueurs.