The Voice: Awan de Genève tentera sa chance samedi «pour la huitième fois»

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InterviewThe Voice: Awan de Genève tentera sa chance samedi «pour la huitième fois»

Le Romand a essayé chaque année depuis l’âge de 16 ans de participer au télé-crochet. Est-ce qu’il va réussir à convaincre un coach à se retourner?

Fabio Dell'Anna
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Fabio Dell'Anna
Awan lors de sa performance qui sera diffusée le samedi 4 mars à 21 h 10 sur TF1.

Awan lors de sa performance qui sera diffusée le samedi 4 mars à 21 h 10 sur TF1.

Franck Castel / Bureau233


Les Suisses seront également présents lors de cette 12e édition de «The Voice France». Nous retrouverons ce samedi 4 mars Awan, 24 ans. Il est né à Genève et a déménagé à Paris il y a quatre ans pour s’inscrire à une école de musique. Aujourd’hui, le Romand travaille en tant que vendeur dans un magasin de prêt-à-porter et rêve de lancer sa carrière musicale. Nous l’avons contacté avant que son passage soit diffusé sur TF1.

Quel effet cela fait de participer à «The Voice»?

J’ai tenté le premier casting de l’émission durant ces huit dernières années. (ndlr: ce casting n’est jamais diffusé à la télévision.) Avoir la possibilité cette année de chanter enfin devant les coachs représente pour moi un gros soulagement et une très grande fierté. J’ai vraiment l’impression de vivre un rêve. Même si je commence petit à petit à réaliser ce qui est en train de m’arriver.

Pourquoi la huitième fois était la bonne?

Après chaque rendez-vous avec l’équipe de casting, j’analysais ce qui pouvait manquer à ma voix. J’ai énormément travaillé toutes les lacunes que j’avais en chant et en interprétation. Quand on m’a rappelé cette année pour me proposer de participer à l’émission, je me suis senti prêt comme jamais. Avant, j’avais tenté les castings avec des ballades. Je me suis donc lancé le challenge de revenir cette année avec une chanson up-tempo.

Vous êtes quelqu’un de tenace de manière générale?

Je n’aime pas abandonner. J’ai toujours été du genre à me donner les moyens quand je veux réellement quelque chose.

«J’ai vécu une période assez sombre durant une partie de mon adolescence où je me suis fait harceler et c’est en chantant que j’ai réussi à exprimer mon mal-être.»

Awan, candidat romand à «The Voice France»

Comment avez-vous commencé dans la musique?

J’ai commencé tôt avec la guitare, puis vers 14 ans je me suis mis au chant. Je me suis très vite rendu compte que la musique m’aidait énormément dans ma vie personnelle. J’ai vécu une période assez sombre durant une partie de mon adolescence où je me suis fait harceler et c’est en chantant que j’ai réussi à exprimer mon mal-être.

Quels artistes écoutez-vous?

Mes plus grosses influences sont Eddy De Pretto, Billie Eilish, Ben Mazué, La Zarra et Barbara Pravi. Je n’ai pas vraiment d’artistes préférés mais j’écoute beaucoup en ce moment deux nouveaux chanteurs de la scène francophone: Pierre de Maere et Marius. Je suis aussi très fan de ce que fait Gjon’s tears.

Qui est votre coach préféré?

Je n’en ai pas vraiment. Ils peuvent tous m’apporter quelque chose. J’aime beaucoup Zazie pour les textes incroyables qu’elle écrit et sa sensibilité musicale. J’adore Amel Bent pour ses performances et sa technique vocale. J’apprécie tout autant Vianney pour la justesse de ses mots dans ses chansons ainsi que BigFlo et Oli pour leur présence scénique que je rêverais d’avoir.

Quel est votre but en participant à ce télé-crochet?

Depuis que j’habite en France il m’arrive souvent de demander aux gens s’ils connaissent des artistes suisses, mais à part Bastian Baker, il y a peu de noms qui ressortent. Participer à «The Voice» est un
énorme tremplin et également un moyen de représenter un peu notre pays dans l’industrie musicale.

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