Mondial de hockey: Les tops et les flops de l’équipe de Suisse

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Mondial de hockeyLes tops et les flops de l’équipe de Suisse

La sélection de Patrick Fischer a quitté le Mondial au terme d’un non-match en quart de finale. Certains joueurs ont réussi leur tournoi alors que d’autres ont déçu.

Ruben Steiger Riga
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Ruben Steiger Riga
Gaëtan Haas, Marco Miranda et Tanner Richard font partie des satisfactions de ce Mondial.

Gaëtan Haas, Marco Miranda et Tanner Richard font partie des satisfactions de ce Mondial.

Claudio Thoma/freshfocus

Le Mondial de hockey 2023 s’est terminé jeudi de façon abrupte pour l’équipe de Suisse. Une défaite en quarts de finale contre l’Allemagne a précipité la sortie de la sélection de Patrick Fischer. Certains éléments ont su tirer leur épingle du jeu alors que d’autres ont déçu. Voici les tops et les flops de cette compétition dans le camp helvétique.

Les tops

Gaëtan Haas

Gaëtan Haas a affiché une belle régularité.

Gaëtan Haas a affiché une belle régularité.

Claudio Thoma/freshfocus

Pour son retour en sélection dans un Mondial, l’attaquant du HC Bienne a été le joueur le plus constant du contingent de Patrick Fischer. Le Seelandais de 31 ans a toujours été à son affaire dans les deux sens de la glace et il a été l’un des seuls à montrer un esprit de révolte contre l’Allemagne. Sa ligne avec Dario Simion et Marco Miranda, excellent lui aussi pour son deuxième championnat du monde, a été la plus convaincante du tournoi dans le clan suisse.

Leonardo Genoni

Contre le Canada, Leonardo Genoni a livré la marchandise.

Contre le Canada, Leonardo Genoni a livré la marchandise.

Claudio Thoma/freshfocus

Trois matches joués, trois victoires et deux blanchissages. Le gardien de 36 ans a été à la hauteur de l’événement. Contre le Canada, pour sa dernière apparition de la compétition, il a réalisé quelques parades de grande classe pour offrir le succès aux siens. Le choix de Patrick Fischer, qui se justifiait totalement, de titulariser Robert Mayer contre la Mannschaft s’est avéré perdant. Qui sait ce qu’il se serait passé avec le Zurichois dans la cage?

Tanner Richard

Tanner Richard a fait honneur à sa sélection.

Tanner Richard a fait honneur à sa sélection.

Claudio Thoma/freshfocus

L’attaquant de Genève-Servette peut sortir de son deuxième championnat du monde, après 2017, la tête haute. Tanner Richard a surfé sur la vague qui était la sienne depuis le début des play-off. Son talent aux engagements a été d’une aide précieuse pour la Suisse dans de nombreuses situations. Son binôme avec Christoph Bertschy, dans le quatrième bloc, a fait preuve d’une grande constance pendant deux semaines.

Les flops

Kevin Fiala

Le sens du but de Kevin Fiala a manqué dans ce Mondial.

Le sens du but de Kevin Fiala a manqué dans ce Mondial.

AFP

On attendait beaucoup de l’attaquant des Los Angeles Kings après son excellente saison en NHL. Peut-être un peu trop. Le Saint-Gallois de 26 ans, présent à partir du troisième match de groupe, a tout de même réalisé six points en autant de sorties. Mais celui qui est un véritable buteur outre-Atlantique n’a inscrit qu’un but. À Riga, il a beaucoup tenté mais a été très brouillon et imprécis. Il symbolise les leaders de NHL, à l’image de Nico Hischier et Nino Niederreiter, qui sont passés totalement à côté de leur sujet en quarts de finale.

Michael Fora

Le Tessinois Michael Fora n’a pas donné toutes les garanties défensivement.

Le Tessinois Michael Fora n’a pas donné toutes les garanties défensivement.

AFP

Au sein d’un secteur défensif qui a tenu la route et qui a enchaîné trois blanchissages en entame de Mondial, l’arrière de Davos a été le moins rassurant. Ses relances hasardeuses ont créé quelques sueurs froides à Robert Mayer et Leonardo Genoni. Hormis une excellente performance contre le Canada, le Tessinois a souvent paru dépassé par la vitesse du niveau international.

Patrick Fischer

Patrick Fischer a quitté Riga la mine bien basse.

Patrick Fischer a quitté Riga la mine bien basse.

Claudio Thoma/freshfocus

Bien que les joueurs aient leur lot de responsabilité dans le camouflet de jeudi contre l’Allemagne, Patrick Fischer doit en assumer la plus grande part. Le sélectionneur a tenté plusieurs coups, notamment en titularisant Robert Mayer en quarts .Une décision perdante. Comme il l’a dit, il n’a pas réussi à préparer son équipe pour le match important. En ce sens, ses décisions de proposer un entraînement optionnel la veille du quart de finale et de supprimer l’échauffement matinal jeudi apparaissent comme d’autres mauvais choix.

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