JO de Pékin – Sarah Forster: «Ce tournoi olympique, c’est notre NHL à nous»

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JO de PékinSarah Forster: «Ce tournoi olympique, c’est notre NHL à nous»

L’équipe de Suisse féminine lance son tournoi olympique jeudi matin (5 h 10), avec un premier duel contre le Canada, grand favori de la compétition avec les États-Unis. 

Cyrill Pasche Pékin
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Cyrill Pasche Pékin
Sahra Forster (3e depuis la gauche) dispute ses troisièmes JO. L’équipe de Suisse (ici lors des JO de 2018 à PyeongChang) espère ramener une médaille de Chine.

Sahra Forster (3e depuis la gauche) dispute ses troisièmes JO. L’équipe de Suisse (ici lors des JO de 2018 à PyeongChang) espère ramener une médaille de Chine. 

Thomas Schreyer/freshfocus

Sarah Forster ne débarque pas en terre inconnue. Les JO n’ont plus vraiment de secrets pour la Jurassienne. A 28 ans, elle y participe pour la troisième fois et fait d’ailleurs partie des joueuses les plus capées de la sélection helvétique (lire l’encadré).

Après Sotchi en 2014, PyeongChang en 2018, place désormais aux Jeux de Pékin. «La magie des JO est toujours bien présente, sourit la médaillée de bronze de 2014 à Sotchi. Comme lors des précédentes éditions, c’est une immense fierté et un grand honneur de pouvoir représenter la Suisse. Et puis, pour le hockey féminin, ce tournoi olympique, c’est notre NHL à nous. On ne peut pas aller plus haut que les JO.» 

Sarah Forster a remporté la médaille de bronze en 2014 à Sotchi.

Sarah Forster a remporté la médaille de bronze en 2014 à Sotchi. 

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Le cap des 200 sélections

Ce n’est qu’une fois bien installée dans l’avion pour la Chine, la semaine dernière, que l’arrière jurassienne a finalement pu savourer sa sélection olympique. Avant cela, la menace d’un test Covid positif était bien trop présente dans son esprit et aurait pu briser son rêve olympique. Cela a notamment été le cas chez les hommes suisses, où trois sélectionnés (Joren van Pottelberghe, Sven Senteler et Christian Marti) ont dû renoncer aux Jeux après avoir été testés positifs, ainsi que dans le club de Sarah Forster, l’AIK Stockholm, où deux internationales suédoises ont vu leur rêve s’envoler après des tests positifs avant le départ pour la Chine.

«Je suis revenue en Suisse le 8 janvier et je me suis isolée, précise-t-elle. J’ai vraiment fait tout ce que j’ai pu pour ne pas attraper le Covid. Ces Jeux sont très spéciaux par rapport à ceux que j’ai déjà eu la chance de vivre. A cause de la crise sanitaire et de toutes les incertitudes, ceux-ci ont été très difficiles à préparer. Cela fait deux ans que nous vivons un peu au jour le jour et que nous ne pouvons rien planifier.»

Jeudi à 12h10 (5h10 en Suisse), Sarah Forster et l’équipe de Suisse débuteront le tournoi olympique par un gros test contre le Canada. «Pour se mettre dans le bain, c’est positif. Il y aura beaucoup de rythme et d’intensité. Et puis, on n’aura rien à perdre. On veut revenir de Pékin avec une médaille.»

Comme à Sotchi en 2014, lorsque les hockeyeuses helvétiques avaient écrit la plus belle page de leur histoire en remportant la médaille de bronze. 

 

Un coach confiant avant d’affronter le Canada

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