Grippe aviaire: la France réduit le nombre de volailles dans l’ouest

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Grippe aviaireParis réduit le nombre de volailles d’élevage dans l’ouest de la France

Pour éviter la flambée de grippe aviaire, dans une zone de l’ouest de la France, dindes et canards seront envoyés de manière anticipée à l’abattoir pour être consommés, sans être remplacés.

À quelques semaines des réveillons de fin d’année, l’État français organise la baisse du nombre de volailles dans une zone à cheval entre la Vendée et les Deux-Sèvres, soit en dessous de Nantes, en raison de l’«accélération» de l’épidémie de grippe aviaire.

À quelques semaines des réveillons de fin d’année, l’État français organise la baisse du nombre de volailles dans une zone à cheval entre la Vendée et les Deux-Sèvres, soit en dessous de Nantes, en raison de l’«accélération» de l’épidémie de grippe aviaire.

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Des élevages de volailles de l’ouest de la France vont devoir être vidés de leurs animaux pour éviter qu’ils ne soient contaminés à leur tour par la flambée de la grippe aviaire, au risque de saturer les capacités d’abattage sanitaire, a annoncé vendredi, le Ministère de l’agriculture. À quelques semaines des réveillons de fin d’année, l’État français organise la baisse du nombre de volailles dans une zone à cheval entre la Vendée et les Deux-Sèvres, en raison de l’«accélération» de l’épidémie.

À compter de lundi, des dindes et canards – «les espèces les plus sensibles au virus actuellement» – seront ainsi envoyés de manière anticipée à l’abattoir pour être consommés, sans être remplacés dans les exploitations. Quant aux éleveurs de poulets et poules pondeuses, ils pourront aller au bout de leur cycle de production, mais devront patienter trois semaines avant de réintroduire des animaux dans leurs bâtiments.

Le ministère, qui parle de «mesures de dédensification», n’était pas en mesure vendredi, de chiffrer le nombre d’exploitations et d’animaux concernés. «S’il y a moins d’animaux dans une zone donnée, il y a moins de risque de flambée. Ce sont autant d’animaux qui ne seront pas euthanasiés», résume-t-il.

L’État sera «au rendez-vous» pour les indemnisations

Les autorités veulent éviter la saturation des capacités d’abattage sanitaire. Ces dernières ont été dépassées au plus fort de la crise de 2021-2022, marquée par une flambée inédite des cas et l’abattage de plus de 20 millions de volailles. «L’État sera au rendez-vous» pour indemniser les manques à gagner pour les éleveurs, assure le ministère.

Selon un dernier bilan, 91 élevages, dont 37 en Vendée et Deux-Sèvres, ont été contaminés depuis la résurgence exceptionnellement précoce de l’épizootie, cet été. Et près de 1,3 million de volailles ont été euthanasiées. L’État devait déjà débourser plus d’un milliard d’euros pour indemniser les pertes des professionnels liées à la crise de 2021-2022.

(AFP)

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