Football: Kutesa: «Je rêve de marquer ici, à Rome, avec Servette!»

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FootballKutesa: «Je rêve de marquer ici, à Rome, avec Servette!»

Les Grenat ont découvert l’immensité du Stadio Olimpico ce mercredi soir. Demain, en Europa League, il sera garni de quelque 60 000 supporters de la Roma.

Daniel Visentini - Rome
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Daniel Visentini - Rome
En conférence de presse à Rome, Dereck Kutesa a affiché ses ambitions.

En conférence de presse à Rome, Dereck Kutesa a affiché ses ambitions.

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

Le club, le stade, le complexe sportif qui l’accueille, la renommée des adversaires et de leur entraîneur, un certain José Mourinho: ici, à Rome, tout est plus grand, plus imposant, plus colossal. Et c’est bien tout cela qui a dû saisir les Servettiens mercredi soir au moment de prendre leurs marques dans ce Stadio Olimpico où ils joueront jeudi soir leur deuxième match dans le groupe G de l’Europa League.

Cette Roma qui représente un autre monde, en termes de moyens et de potentiel, sera supportée par plus de 60 000 tifosi. Personne n’est habitué à cela dans les rangs grenat.

Sur l’estrade dans la salle de presse enfouie dans les entrailles de l’enceinte, Dereck Kutesa tente de se projeter. «Il est clair que nous n’avons pas l’habitude de jouer devant une telle assistance, sourit-il. Mais cela doit être un plaisir: un grand stade, une grande foule de spectateurs, oui, cela doit être un plaisir.»

Des ambitions

Une bonne manière d’appréhender le moment, qui sera spécial. Peut-être la bonne manière pour se mettre en situation. Ici, Servette n’a rien à perdre. «Objectivement, ce n’est pas dépréciant d’avouer que les joueurs de l’AS Rome sont meilleurs que nous, intrinsèquement, dit Kutesa en toute franchise. Mais sommes là pour livrer une performance nous aussi.»

Et rêver? D’un but? «Bien sûr que je rêve de marquer un but ici, à Rome, dans ce stade, face à cette équipe, avec Servette.» Honnêteté du discours, qui n’enlève rien aux ambitions collectives.

Le collectif, justement, c’est du ressort de René Weiler. «Son» Servette va-t-il s’adapter à la Roma? «C’est un beau défi pour nous d’être ici, explique l’entraîneur. Nous cherchons toujours le meilleur équilibre au milieu, oui, à la perte de balle. Il faudra être attentif, précisément face à la Roma, parce qu’il y a beaucoup de danger si nous sommes mal placés.»

Le retour de Frick

Un peu plus tôt dans la journée, José Mourinho avait parlé de René Weiler, en se souvenant de l’avoir déjà affronté: Mourinho entraînait Manchester United et Weiler, Anderlecht. «Je le connais, a dit l’entraîneur de l’AS Rome. Avec lui, ses équipes sont toujours très bien organisées.» Le «Mou» n’est jamais avare de compliments avant un match.

Jeremy Frick semble avoir récupéré de ses douleurs dorsales, il devrait garder la cage servettienne. Servette doit juste croiser les doigts pour que ni Vouilloz ni Severin ne se blessent: Rouiller et Onguéné, tous deux touchés samedi contre Lausanne, ne peuvent pas jouer.

Servette a donc vu l’Olimpico. Vide. Ce jeudi soir, il va le découvrir plein ou presque. Interdiction de trembler, passé les premiers moments de stupeur.

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