Grand Prix du Portugal de MotoGP: «Pecco» Bagnaia va souffrir

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MotocyclismeGrand Prix du Portugal: «Pecco» Bagnaia va souffrir

Victime d’une sérieuse chute samedi lors des qualifications, Francesco «Pecco» Bagnaia prendra le départ de la dernière place. Pour un peu moins de cinquante minutes de souffrance…

Jean-Claude Schertenleib
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Jean-Claude Schertenleib

Touché à l’épaule droite, Bagnaia a passé samedi en fin de journée une série d’examens complémentaires à l’hôpital de Portimão, avant de revenir dans le paddock dans la soirée. Ce dimanche matin, il devait se présenter devant les médecins du MotoGP: «Pecco a été jugé «fit to race» par le directeur médical. Il a bien dormi et même s’il ressent encore de fortes douleurs, il est prêt pour le warm-up», officialisait Ducati en début de matinée. Un warm-up durant lequel le pilote italien allait signer le douzième temps, à 8 dixièmes de Fabio Quartararo. Onze tours pour Bagnaia, 10 pour un autre «blessé», le leader du championnat Enea Bastianini qui, bonne nouvelle, ne souffre pas plus ce matin qu’hier de sa main droite. Bagnaia, devrait prendre le départ après avoir reçu des pilules antidouleur.

Le retour de «Vale», la légende

C’est sa première apparition dans le paddock depuis sa retraite: Valentino Rossi, qui a entamé sa nouvelle vie de pilote automobile, est venu soutenir ses poulains au Portugal, n’oubliant pas qu’il est désormais également propriétaire d’un team en MotoGP. Dont l’un des pilotes est son propre demi-frère, Luca Marini: «Ce samedi, «Vale» m’a beaucoup aidé», avoue Marini. «Il n’a pas seulement une immense passion pour le pilotage, mais il voit les choses comme personne d’autre. Il a passé du temps sur le bord de la piste et les remarques qu’il nous fait de l’extérieur correspondent exactement à ce que nous ressentons sur la moto.»

Une course, des surprises?

Ce ne sont pas les quelques tours «secs» des ultimes minutes des qualifications qui ont permis aux pilotes et aux équipes de s’éclaircir les idées: «Quels pneus choisir? Qui a le meilleur rythme? Je m’attends à une course particulière», avoue ainsi Marc Márquez. «Il faudra être rapide, comme toujours, mais il faudra aussi avoir un peu de chance afin de placer toutes les pièces du puzzle au bon endroit.»

Un Márquez dont le meilleur chrono a été annulé pour avoir été réalisé sous le drapeau jaune (chute de son… équipier, Pol Espargaró) et qui, samedi matin, n’a pas évité une nouvelle violente chute: «Le docteur Chartre, le chef médical des GP, est venu immédiatement dans mon stand et m’a posé les mêmes questions qu’en Indonésie: «Où es-tu tombé? Dans quel virage? Quelle vitesse enclenchée?» A Mandalika, je ne me souvenais de plus rien, ici, j’ai répondu juste à toutes les questions.»

La phrase: Fabio Quartararo

«Il y a quelques courses, si je m’étais retrouvé vingtième (c’était le cas vendredi soir après les deux premières séances d’essais libres), j’aurais tout cassé dans ma tête. Mais samedi, j’étais super calme et même le matin sous une très forte pluie, je me sentais bien»: le champion du monde en titre, qui s’élancera du milieu de la seconde ligne, a un joli coup à jouer ce dimanche. Au warm-up matinal, c’est lui qui a signé le meilleur chrono et qui avait le meilleur rythme.

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