France – Guéri du Covid, Abdeslam de retour sur le banc des accusés

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FranceGuéri du Covid, Abdeslam de retour sur le banc des accusés

Mardi, le procès des attentats du 13 novembre 2015, à Paris, a rouvert, après que le principal accusé a été atteint du coronavirus, nécessitant la suspension du procès.

Salah Abdeslam était de retour au tribunal, mardi.

Salah Abdeslam était de retour au tribunal, mardi.

Reuters/Photo d’illustration

Le procès des attentats qui ont tué 130 personnes le 13 Novembre 2015 à Paris a repris mardi après plus de deux semaines de pause dues notamment au Covid contracté fin décembre par le principal accusé, Salah Abdeslam. Entamé il y a quatre mois, le procès entre dans une nouvelle phase, celle de l’interrogatoire sur le fond du dossier des 14 accusés présents (six autres, dont cinq présumés morts, sont jugés en leur absence).

Déclaré «guéri» par une contre-expertise médicale, Salah Abdeslam, qui n’avait plus assisté aux audiences depuis le 25 novembre, était présent dans le box mardi. En revanche, un autre accusé, Osama K. qui a indiqué avoir «pris la décision de ne plus (s’exprimer) jusqu’à la fin des débats», a, lui, refusé de comparaître. «Personne ne cherche la vérité, personne n’est ici pour comprendre (…) Nous faisons tous semblant, ce procès est une illusion», avait ajouté Osama K., dont l’interrogatoire est prévu la semaine prochaine.

Ami d’enfance

Le premier accusé à être interrogé est Mohamed A., 37 ans, un ami d’enfance de Salah Abdeslam, jugé notamment pour avoir accompagné en région parisienne le commando jihadiste à la veille des attentats. L’interrogatoire de Salah Abdeslam est prévu les 20 et 21 janvier. Lors de cette première phase d’interrogatoires, les accusés ne doivent être interrogés que sur les faits allant jusqu’à l’été 2015.

Mohamed A. est accusé notamment de complicité de meurtres pour avoir participé à la location de voitures et d’appartements ayant servi au commando. S’il reconnaît sa participation aux attentats, il avait souligné en novembre devant la Cour n’en avoir été ni «le commanditaire ni le cerveau», et n’avoir «apporté aucune aide logistique ni financière».

Selon les enquêteurs, son rôle reste toutefois à éclaircir. On sait qu’à l’été 2015, il a rencontré en Syrie Abdelhamid A. et Najim L., le chef opérationnel et l’artificier présumés du commando. Il a également effectué un mystérieux voyage en Angleterre en juillet 2015.

(AFP)

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