Hockey sur glaceHubert Waeber: «On a confiance en Christian Dubé»
Au lendemain de l’élimination de FR Gottéron, le président du conseil d’administration a réitéré sa confiance envers son entraîneur et directeur sportif.
- par
- Ruben Steiger
Jeudi soir, dans les couloirs de la Cornèr Arena, Hubert Waeber, président de FR Gottéron, et John Gobbi, CEO, avaient le regard vide et des mines bien déconfites. Leur langage corporel laissait transparaître l’immense déception que le club venait de subir avec cette élimination en préplay-off contre Lugano.
«On est évidemment très déçus que la saison soit déjà finie, regrette Hubert Waeber, joint par téléphone vendredi matin. On s’attendait à mieux. L’objectif était de se qualifier directement pour les play-off. La raison de cet échec n’est pas à chercher sur la partie de jeudi soir, mais bien sûr la série de six revers consécutifs à domicile.»
Prendre le temps d’analyser
Alors que le club progressait constamment depuis plusieurs saisons, ce championnat raté marque un sérieux pas en arrière. La déception va céder sa place à une phase d’analyse afin de comprendre les raisons de ce couac. «Il faut réfléchir à tête reposée, explique le président. La première chose consistera à des entretiens entre le staff et chaque joueur pour tenter de saisir ce qui n’a pas fonctionné. On avait l’équipe pour réussir et il faut déterminer pourquoi on ne l’a pas fait.»
«Dans un deuxième temps, on discutera avec le groupe d’entraîneurs pour la suite», ajoute Hubert Waeber. Jeudi après la rencontre Christian Dubé a laissé la porte ouverte à toutes les suppositions. Celles-ci allant du statu quo à la possibilité de lâcher sa casquette d’entraîneur.
Que pense le président de cette sortie à chaud? «Christian est tout à fait autocritique et il sait qu’une remise en question doit se faire. On l’a prolongé jusqu’en 2025 car on a confiance en lui», souligne-t-il.
Cette élimination ne doit ni occulter les bonnes choses effectuées depuis 4 ans, ni les erreurs commises cette saison. «En raison de cette élimination, on a du temps pour analyser et il faut en profiter. L’heure n’est pas encore à la prise de décision», conclut Hubert Waeber.