France: Il tue le nouveau compagnon de son ex devant ses enfants

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Le parquet de Nancy a mis en examen pour assassinat, mercredi, un homme suspecté d’avoir tué d’«au moins deux coups de feu» dimanche le nouveau compagnon de son ex, en Meurthe-et-Moselle.

Le suspect a été placé en détention provisoire, mercredi, par le juge des libertés et de la détention, comme requis par le parquet (image d’illustration).

Le suspect a été placé en détention provisoire, mercredi, par le juge des libertés et de la détention, comme requis par le parquet (image d’illustration).

AFP

Dimanche, peu après 22h, les gendarmes ont été appelés après qu’un homme s’est présenté, alcoolisé, devant le domicile de son ex-compagne, situé à «quelques centaines de mètres de son propre domicile», a indiqué le parquet à l’AFP, confirmant une information du «Républicain Lorrain». L’homme, né en 1964, aurait, selon les premières constatations, «tiré à au moins deux reprises contre la façade de la maison et abattu le chien», selon la même source.

Il est ensuite parvenu à pénétrer dans la maison et a abattu la victime, un homme né en 1973. Celui-ci était le nouveau compagnon de l’ex-compagne du mis en cause. Ce dernier a ensuite pris la fuite avec son arme.

Sept personnes assistent à la scène

Selon les premières constatations médicolégales, la victime a été touchée par «au moins deux coups de feu, l’un au côté droit de la poitrine, l’autre à l’arrière de l’épaule gauche». Les coups ont été tirés à bout portant, précise encore le parquet. Son décès a été constaté sur place par le médecin du SAMU.

Sept personnes ont assisté «de près ou de loin» à la scène. L’ex-compagne du mis en cause – et nouvelle compagne de la victime – se trouvait sur place, ainsi que les deux enfants de la victime, les deux enfants de l’ex-compagne et «deux autres jeunes personnes», précise le parquet.

Le mis en cause, qui avait pris la fuite, a finalement été localisé dans les Vosges et interpellé à Senones, lundi dans la matinée, par l’antenne de Dijon du GIGN, après «d’actives recherches». Il a gardé le silence durant toute sa garde à vue.

(AFP)

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