Ski alpinJasmine Flury: «Je ne lui ai pas encore trouvé de nom!»
En s’imposant à Val-d’Isère, la championne du monde de descente de Méribel a remporté un veau. C’est la tradition en Haute Tarentaise.
- par
- Christian Maillard Val-d'Isère
Si la veille, Jasmine Flury se disait «surprise de son dernier chrono» lors de l’entraînement, qu’elle cherchait encore ses bonnes sensations en descente, la championne du monde de la spécialité a trouvé la réponse à toutes ses questions ce samedi sur cette piste Oreiller-Killy. «C’était une course de folie», s’est exclamée la Grisonne de 30 ans, après ce doublé suisse avec sa copine Joana Haelen.
Après avoir battu Michelle Gisin en 2017 à Saint-Moritz lors de sa première victoire en Coupe du monde (en super-G) et Corinne Suter (3e aux Mondiaux de Méribel), cette grande timide qui se soigne n’était pas la seule Suissesse sur le podium. La Bernoise Joana Hählen a terminé à la deuxième place tandis que Conny Hütter a complété le podium.
Jasmine, après votre triomphe à Méribel en février, vous revoilà sur la plus haute marche du podium à Val-d’Isère. C’est à croire que la France vous convient bien?
On pourrait le croire, oui. Peut-être qu’il va falloir que j’apprenne le français maintenant. Je dois dire que ce que je vis depuis le mois de février, c’est vraiment génial.
Selon la tradition pour les lauréates à Val-d’Isère, vous allez aussi ramener un veau à la maison. Comment allez-vous l’appeler?
Comme j’ai grandi dans une ferme, on va lui trouver une petite place. Pour le nom, je n’ai pas encore choisi. On verra bien plus tard…
Comment qualifiez-vous votre descente: était-ce une course parfaite?
Je sais que je peux être la femme la plus rapide sur des skis alpins. Je dirais que c’était une course folle. J'ai juste essayé d'avoir une bonne pression sur le ski extérieur et d'aller jusqu'à la ligne d'arrivée. Après l’entraînement de vendredi (2e), j’étais en confiance. C’était super en plus de partager mon bonheur avec Joana sur le podium. Après les championnats du monde, le fait de gagner également une course de Coupe du monde m'enlève un peu de pression et je suis vraiment heureuse.