Football: Le football suisse se moque de sa meilleure joueuse

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FootballLe football suisse se moque de sa meilleure joueuse

Lia Wälti fait partie des trois nominées pour le titre de MVP féminine décerné à la Nuit du football suisse. La vidéo censée lui rendre hommage est une blague.

Florian Vaney
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Florian Vaney
Lia Wälti, capitaine de l’équipe de Suisse.

Lia Wälti, capitaine de l’équipe de Suisse.

Daniela Porcelli/freshfocus

D’abord, une courte description de Lia Wälti. Elle est un «pilier serein», rien ne peut la perturber, elle est fiable, on ne lui prend pas le ballon sans se lever tôt. En somme, elle est une cheffe d’orchestre. Celle de l’équipe de Suisse.

On n’invente rien. Tous ces compliments se trouvent sur le site de la Nuit du football suisse, qui décernera ses récompenses au gratin du football helvétique pour 2023 le 15 janvier au Casino de Berne.

En 2021, la joueuse d’Arsenal avait déjà bénéficié des honneurs de la distinction suprême: celle de meilleure joueuse suisse. La revoilà parmi les trois nominées, aux côtés de la jeune retraitée internationale Gaëlle Thalmann et de l’attaquante du Paris Saint-Germain Ramona Bachmann.

Comme le veut la tradition, la Swiss Football League, organisatrice de l’événement, a présenté les trois footballeuses par le biais d’une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux mercredi (voir ci-dessus). Vidéo supposée condenser les highlights de l’année écoulée pour chacune d’entre elles. «Celle-ci dépend de la SRG, pas de nous», assure la SFL, qui l’a partagée sur ses réseaux sociaux.

Le rendu final fonctionne plutôt bien pour la gardienne fribourgeoise. Il faut dire que Gaëlle Thalmann a donné de la matière aux vidéastes en herbe en multipliant les parades à la Coupe du monde. On passe sur les 12 secondes de montage destinées à Ramona Bachmann. Elles sont loin de faire frissonner, mais ont le mérite de mettre en exergue un de ces contrôles soyeux dont elle a le secret. Et puis, vient le tour de Lia Wälti.

La douzaine de secondes de «highlights» de la capitaine de l’équipe nationale est comblée à tour de rôle par: une série de poignées de mains et d’échange de fanion avec la capitaine adverse; une conduite de balle façon promenade du dimanche; une frappe lambda qui fuit le cadre tant dans sa largeur que dans sa hauteur; une autre frappe contrée par le corps d’une adversaire. Une sélection indigne.

À ce tarif, Lia Wälti aura une bonne excuse en sa possession si le trophée devait lui échapper la semaine prochaine.

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