Hockey sur glaceGE Servette bat Bienne à l’occasion des retrouvailles
Les Aigles et les Seelandais, qui ne s’étaient plus affrontés depuis la dernière finale des play-off, sont allés jusqu’aux tirs au but. Genève s’est imposé (3-2).
- par
- Simon Meier Genève
Du suspense, ça, on peut dire qu’il y en a eu samedi soir aux Vernets. Les 6 827 spectateurs ont même dû attendre les tirs au but pour voir GE Servette s’imposer face à Bienne (3-2) et conserver son invincibilité cette saison à domicile en National League. Mais à part l’indécision et la majorité des acteurs, on n’a retrouvé aucun point commun entre ce match et ceux qui avaient mis aux prises les deux équipes, en avril passé, en finale des play-off.
Un petit semestre plus tard, les Seelandais, vice-champions, viennent d’essuyer une sixième défaite consécutive et glissent au classement (11es). Quant aux Genevois, malgré ce succès rude à dessiner, ils ne patinent pas avec la plus folle des sérénités.
Déjà surpris la veille à Lugano dans une situation similaire, GE Servette a de nouveau concédé l’ouverture du score en supériorité numérique - goal de Tino Kessler à la 12e. Mais ce coup-ci, les Aigles ont mis 43 secondes à réagir, par Josh Jooris en l’occurrence, alors que le cinquième Biennois, Toni Rajala, venait de retrouver la glace (13e). Les Genevois ont resservi le coup du boomerang à leur adversaire peu avant la mi-match, puisque Valtteri Filppula n’a cette fois mis que 11 secondes à répondre au doublé de Tino Kessler (2-2 à la 29e).
Avant, entre et après ces deux paires de buts, les Grenat ont globalement dominé la rencontre (23 tirs à 13 après deux tiers). Mais Bienne n’a jamais cessé d’être menaçant et Genève n’a pas su concrétiser durant une bouillante fin de deuxième période - Guillaume Maillard, seul, n’a pas cadré (35e) et Noah Rod s’est heurté au gardien Harri Säteri (36e).
Équilibré, le troisième tiers n’allait rien donner au tableau d’affichage. En panne de confiance, peut-être un brin fatiguée, les deux équipes ont par moments semblé attendre les prolongations. Il faudra s’en remettre finalement aux tirs au but. Un exercice où Daniel Winnik, sacrifié défenseur d’un soir, et Vincent Praplan ont excellé pour les Grenat. Et comme seul Tino Kessler connaissait le chemin du filet côté biennois, le champion en titre s’est imposé.