Glasgow – Pour Greta Thunberg, la COP26 est «un échec»

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GlasgowPour Greta Thunberg, la COP26 est un «festival de greenwashing»

La jeune activiste a fustigé, vendredi, l’inaction de grands de ce monde lors de la conférence pour le climat à Glasgow, où des milliers de jeunes ont manifesté.

«La COP26 est un échec», a fustigé vendredi, Greta Thunberg, lors d’une manifestation à Glasgow, en Écosse, où se tient actuellement la conférence internationale sur le climat et à laquelle participe la jeune Suédoise, égérie du mouvement des jeunes pour le climat.

«Ce n’est pas un secret que la COP26 est un échec», a-t-elle lancé à plusieurs milliers de militants rassemblés, en qualifiant la conférence de «célébration du «business as usual» et du blabla», comme elle le fait régulièrement au sujet des actions des responsables politiques en matière de climat.

«Ils ne peuvent pas ne pas tenir compte du consensus scientifique et ils ne peuvent pas nous ignorer», a-t-elle lancé. «Nos leaders ne montrent pas le chemin, voici à quoi ressemble le leadership», a-t-elle poursuivi en désignant la foule.

«Nos rois sont nus», a lancé vendredi Greta Thunberg, à propos des leaders rassemblés pour la COP26. «L’Histoire les jugera sévèrement.»

«Nos rois sont nus», a lancé vendredi Greta Thunberg, à propos des leaders rassemblés pour la COP26. «L’Histoire les jugera sévèrement.»

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Deux jours de manifestations

«Nos rois sont nus», a-t-elle lancé à propos des leaders rassemblés pour la COP. «L’Histoire les jugera sévèrement», a-t-elle ajouté, les accusant une fois de plus d’inaction et en évoquant un «festival de greenwashing».

Des milliers de jeunes ont marché vendredi dans les rues de Glasgow, à la fin de la première semaine de la conférence mondiale COP26, accusant les grands de ce monde d’inaction face au dérèglement climatique qui menace leur génération et les suivantes. Deux jours de manifestations sont prévus dans la ville écossaise pour crier l’urgence climatique, face aux effets dévastateurs à travers la planète de la hausse des températures due aux émissions de gaz à effet de serre générées par les activités humaines.

Ils étaient nombreux, vendredi, les petits Écossais à avoir manqué l’école et à chanter de leur voix claire dans les rues avec des jeunes venus du monde entier. Les habitants, penchés à leur fenêtre ou alignés le long des rues du vieux centre-ville bordées d’immeubles de grès ocre ou rose observaient la marche parsemée de bannière affichant «Pas de planète B» et scandant «Si ce n’est pas maintenant, alors ce sera quand?» D’importantes mesures de sécurité étaient en place autour du site, déjà très sécurisé en temps ordinaire.

Le mouvement redémarre

Inspirés par Greta Thunberg, des millions de jeunes sont descendus dans la rue à travers le monde en 2019 pour réclamer à leurs dirigeants d’agir plus vite et plus fort contre le réchauffement de la planète. Interrompues par la pandémie de Covid-19, ces manifestations hebdomadaires du vendredi reprennent depuis quelques semaines, avec toujours à leur tête leur égérie scandinave dont les formules choc se retrouvent sur les banderoles. Comme les «bla-bla» qui rythment ses accusations depuis quelques mois.

En octobre, le ministre de l’Environnement italien Roberto Cingolani et le président de la COP26 Alok Sharma avaient promis de transmettre à Glasgow le manifeste adopté par 400 jeunes du monde entier réunis à Milan sous l’égide de l’ONU: une cinquantaine de pages de propositions en matière de transition énergétique, de financements ou de participation citoyenne.

Après les jeunes, vendredi, une coalition plus large d’organisations appelle à manifester samedi, lors d’événements simultanés partout dans le monde.

(AFP)

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