Singapour: Un jeune écope de 16 ans de prison pour avoir tué un camarade à la hache

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SingapourUn jeune écope de 16 ans de prison pour avoir tué un camarade à la hache

Le jeune homme, aujourd’hui âgé de 18 ans, a assassiné un lycéen de 13 ans en 2021. Selon la justice, il avait planifié ce meurtre suicide dans le but de se faire abattre par la police.

Le jeune homme prévoyait de tuer plusieurs personnes afin que la police n’ait d’autre choix que de l’abattre.

Le jeune homme prévoyait de tuer plusieurs personnes afin que la police n’ait d’autre choix que de l’abattre.

Photo d’illustration/AFP

Un jeune homme a été condamné vendredi par un juge à Singapour à 16 ans de prison pour avoir tué un camarade d’école. Ce crime avait choqué la ville-État en 2021, ce d’autant que Singapour est connue pour avoir l’un des taux d’homicides les plus bas du monde – 0,2 pour 100’000 habitants selon des données de l’ONU.

Le jeune homme, qui avait 16 ans à l’époque et ne peut être identifié pour des raisons légales, avait utilisé une hache pour tuer un camarade âgé de 13 ans à la River Valley High School, un établissement du secondaire. Il avait plaidé coupable d’homicide involontaire et a été condamné à 16 ans de prison, selon le jugement.

Le jeune homme souffrait à l’époque de dépression et il a commis un meurtre «soigneusement planifié» dans le cadre d’un projet de «suicide par la police», a déclaré la juge Hoo Sheau Peng. Son objectif était de tuer plusieurs personnes afin que les forces de l’ordre n’aient d’autre choix que de l’abattre, a-t-elle expliqué.

Les parents de la victime disent lui avoir pardonné

«C’était un meurtre gratuitement violent, terrifiant et incompréhensible par son caractère aléatoire», a poursuivi la magistrate. «Cela a provoqué une grande inquiétude publique.» Les parents de la victime ont déclaré, en réponse à une lettre d’excuses du meurtrier, avoir pardonné à ce dernier.

Singapour a mis en place des lois drastiques sur le maintien de l’ordre qui punissent de bastonnade le vandalisme. Le meurtre et le trafic de drogue sont passibles de la peine de mort.

(AFP)

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