États-Unis – L’US Air Force condamnée pour une fusillade en 2017

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États-UnisL’US Air Force condamnée pour une fusillade en 2017

L’armée de l’air américaine écope d’une amende de plus de 230 millions de dollars, à la suite d’un attentat au Texas, en 2017.

L’US Air Force a été retenue responsable.

L’US Air Force a été retenue responsable.

REUTERS

Un juge fédéral américain a ordonné lundi, à l’armée de l’air, de verser plus de 230 millions de dollars de dommages et intérêts aux survivants et aux proches des victimes d’une fusillade survenue au Texas, en 2017, pour n’avoir pas signalé le casier judiciaire de l’auteur de l’attentat.

Vingt-six personnes ont été tuées et 22 autres ont été blessées lorsque Devin Patrick Kelley a ouvert le feu dans une église de Sutherland Springs, au Texas, en novembre 2017, la pire fusillade de masse de l’histoire de cet État. Kelley, un criminel condamné, avait des antécédents de violence domestique et de troubles de la santé mentale. Il avait été retrouvé mort à l’issue du drame, après avoir retourné son arme contre lui.

Des familles de victimes et des survivants poursuivaient le gouvernement américain, affirmant qu’il aurait pu empêcher le tireur d’acquérir légalement des armes à feu.

«La Cour a conclu que le gouvernement n’a pas fait preuve de prudence raisonnable dans son entreprise de soumettre les antécédents criminels de Kelley au FBI et que le gouvernement était responsable à 60% des préjudices des plaignants», peut-on lire dans le jugement.

Les criminels condamnés ne sont généralement pas autorisés à posséder des armes à feu, et les vendeurs agréés sont censés vérifier les bases de données nationales, avant de conclure un achat.

Des lois laxistes

Les lois sur les armes à feu au Texas sont parmi les plus laxistes du pays. Kelley a échappé au système de vérification des antécédents, car l’US Air Force dans laquelle il avait servi n’avait pas signalé ses deux condamnations pour violence domestique, cinq ans auparavant.

La porte-parole de l’armée de l’air, Ann Stefanek, a déclaré que l’armée prévoyait de faire appel de la décision, selon le «New York Times».

(AFP)

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