Guerre en Ukraine - L’accès de Moscou aux marchés sera vraiment limité par les sanctions

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Guerre en UkraineL’accès de Moscou aux marchés sera vraiment limité par les sanctions

Après son offensive sur l’Ukraine, la Russie aura droit à de fortes sanctions économiques, notamment de la part de l’Union européenne. Mais Moscou s’en moque et promet une réplique «sévère».

L’Union européenne (ici la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen) veut limiter l’accès russe «aux marchés financiers et de capitaux» européens, ce qui pénalisera le refinancement de la dette russe.

L’Union européenne (ici la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen) veut limiter l’accès russe «aux marchés financiers et de capitaux» européens, ce qui pénalisera le refinancement de la dette russe.

REUTERS

Les sanctions que s’apprêtent à prendre les pays occidentaux contre la Russie «limiteront considérablement» son accès aux marchés européens et américain, a averti, jeudi, le ministre allemand de l’Économie et du Climat. Ces mesures vont «découpler» l’économie russe de nombre d’activités industrielles, «geler les actifs financiers» du pays et, enfin, «limiter considérablement l’accès aux marchés européens et américain», a déclaré Robert Habeck.

L’UE a déjà instauré une «restriction» des capacités de financement de l’État russe, de son gouvernement ainsi que de la Banque centrale. En limitant «l’accès aux marchés financiers et de capitaux» européens, cette mesure pénalisera le refinancement de la dette russe.

Les Américains entendent, eux, à la fois ébranler à court terme la Russie, en forçant le pays dans une sorte d’autarcie financière, et saper les projets de diversification économique à long terme d’un pays ultradépendant de ses ventes d’hydrocarbures.

Forte dépendance du pétrole russe

Berlin a déjà suspendu, cette semaine, la mise en service du nouveau gazoduc stratégique reliant la Russie à l’Allemagne en contournant l’Ukraine, Nord Stream II. Nonobstant l’arrêt de ce projet, les approvisionnements en gaz, en charbon comme en pétrole de la Russie vers l’Allemagne «se poursuivent, à notre connaissance», a fait savoir Robert Habeck.

L’Allemagne est aussi fortement dépendante du pétrole russe, qui compte pour 35% de ses importations de cette matière fossile. Mais il existe une «réserve nationale de pétrole», qui permet de se passer d’importations pendant 90 jours, de sorte que nous «pouvons bien faire face à de longues chutes d’importations ou à des prix élevés», a-t-il assuré.

 La Russie promet une réplique «sévère»

(AFP)

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