Un autoportrait de Frida Kahlo exposé pour la première fois en 25 ans

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ArgentineUn autoportrait de Frida Kahlo exposé pour la première fois en 25 ans

«Diego y yo» de Frida Kahlo est à ce jour le tableau latino-américain le plus cher de l’histoire. Il sera visible à Buenos Aires à partir de vendredi.

L’exposition du Malba, présentée mercredi à la presse, propose plus de 240 œuvres, dont bon nombre n’avaient pas été exposées en public depuis près d’une trentaine d’années.

L’exposition du Malba, présentée mercredi à la presse, propose plus de 240 œuvres, dont bon nombre n’avaient pas été exposées en public depuis près d’une trentaine d’années.

AFP

Un autoportrait emblématique de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, à ce jour le tableau latino-américain le plus cher de l’histoire, est exposé pour la première fois depuis un quart de siècle dans un musée de Buenos Aires dont le fondateur l’a acquis.

«Diego y yo» (Diego et moi), réalisé par Frida Kahlo en 1949, avait été acquis en novembre pour 34,9 millions de dollars aux enchères à New York, pour la «Collection Eduardo F. Costantini», le chef d’entreprise et collectionneur argentin, fondateur du Musée des arts latino américains (Malba) de Buenos Aires.

Le tableau sera à partir de vendredi la principale attraction de l’exposition «Tercer Ojo» (Troisième œil), où Eduardo Costantini présentera sa collection privée, avec également des œuvres du Cubain Wifredo Lam, des Mexicains Miguel Covarrubias et Rosa Rolanda, du Brésilien Vicente do Rego Monteiro.

«Une artiste unique»

«Diego y yo», une huile sur isorel, présente le regard intense caractéristique des autoportraits de Kahlo. Sur son front apparaît le visage de son époux, le peintre Diego Rivera, au-dessus des yeux noirs de Kahlo d’où coulent quelques larmes. Diego Rivera s’était à l’époque rapproché d’une célèbre actrice mexicaine, source du mal-être que Kahlo exprime dans le tableau.

«Pour moi, Frida est une artiste unique. Elle a une vie dramatique qu’elle raconte sans honte, de manière spontanée et ouverte. Je crois que c’est précisément ce que les gens aiment chez elle», a dit mercredi Eduardo Costantini de cette icône du féminisme décédée en 1954 à 47 ans.

L’exposition du Malba, présentée mercredi à la presse, propose plus de 240 œuvres, dont bon nombre n’avaient pas été exposées en public depuis près d’une trentaine d’années. C’est le cas de «Diego y yo», depuis 1998, a souligné Eduardo Costantini.

En s’adjugeant pour 34,9 millions de dollars (33,7 millions de francs) chez Sotheby’s, «Diego y yo», auparavant aux mains d’un collectionneur, était devenu de loin le tableau latino-américain le plus cher de l’histoire, surpassant le record de Diego Rivera, pour un tableau («Los Rivales», 1931) vendu 9,76 millions de dollars aux enchères en 2018.

(AFP)

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