Grèce: Le premier ministre annonce des élections après l’accident de trains

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GrèceLe premier ministre annonce des élections après l’accident de trains

La collision de trains qui a fait 57 morts le 28 février a suscité une vague de colère en Grèce, avec des dizaines de milliers de personnes dans les rues.

La Grèce était déjà entrée en période préélectorale lors de l’éclatement d’un scandale d’écoutes téléphoniques l’été dernier.

La Grèce était déjà entrée en période préélectorale lors de l’éclatement d’un scandale d’écoutes téléphoniques l’été dernier.

AFP

Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a annoncé, mardi soir, trois semaines après une catastrophe ferroviaire qui a levé des foules contre son gouvernement, que les élections générales se tiendraient en mai, sans en préciser la date exacte.

«Je peux vous dire avec certitude que les élections auront lieu en mai», a affirmé le chef du parti conservateur Nouvelle Démocratie dans un entretien à la chaîne de télévision privée Alpha, alors que la collision de trains qui a fait 57 morts le 28 février a suscité une vague de colère dans le pays avec des dizaines de milliers de personnes dans les rues.

Le mandat du gouvernement conservateur, au pouvoir depuis presque quatre ans, expire début juillet, selon la Constitution. Pour de nombreux médias, le gouvernement avait initialement prévu de convoquer des élections en avril, mais la collision frontale de deux trains, le pire accident ferroviaire que le pays ait connu, a choqué la Grèce et contraint le gouvernement à revoir ses plans.

Gestion jugée calamiteuse

L’accident a été attribué principalement au chef de gare de service ce soir-là. Il a été inculpé et placé en détention provisoire. Mais experts et médias ont pointé du doigt les responsabilités du gouvernement de Kyriakos Mitsotakis, qui n’a pas su, pendant quatre ans, faire face aux défaillances chroniques des chemins de fer.

Étrillé pour sa gestion jugée calamiteuse de cette collision, le premier ministre a promis «la transparence absolue» dans l’enquête judiciaire. La Grèce était déjà entrée en période préélectorale lors de l’éclatement d’un scandale d’écoutes téléphoniques, l’été dernier, qui a porté un coup sérieux au gouvernement. L’opposition de gauche ne cessait, depuis, de réclamer la démission du gouvernement et des élections anticipées.

(AFP)

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