SuisseL’économie continue à remonter la pente
Au 3e trimestre 2021, le produit intérieur brut a progressé de 1,7%, porté par une forte augmentation de la consommation privée et l’assouplissement des mesures sanitaires, annonce le SECO.
La reprise se confirme. Après une hausse de 1,8% au trimestre précédent, le produit intérieur brut de la Suisse a progressé de 1,7% au troisième trimestre 2021. Cette embellie est liée à deux facteurs: l’augmentation de la consommation privée et l’assouplissement des mesures sanitaires liées à la pandémie de coronavirus, annonce vendredi, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO).
C’est dans les secteurs des services les plus affectés par les restrictions sanitaires que le SECO a noté les plus fortes augmentations de valeur ajoutée. Celle-ci a ainsi bondi dans l’hôtellerie-restauration (+110,6%) après la réouverture des établissements de restauration et le retour des touristes étrangers. Malgré cette hausse, le niveau de création de valeur de l’ensemble du secteur est resté nettement inférieur à celui d’avant la crise du Covid.
Le domaine de l’art, du divertissement et des loisirs (+24,9%) a lui aussi enregistré une très forte croissance. La population étant de nouveau plus mobile, le redressement s’est poursuivi dans le domaine des transports et de la communication (+4,4%). La valeur ajoutée a également augmenté dans la plupart des autres secteurs des services.
Les importations augmentent
En revanche, la création de valeur a reculé dans le commerce (-3,9%). Après la hausse marquée du trimestre précédent, les chiffres d’affaires se sont normalisés dans le commerce de détail (-4,1%). Les achats de denrées alimentaires, d’équipements domestiques et d’articles électroniques, notamment, ont baissé, alors que les dépenses de consommation consacrées aux voyages, à la restauration, aux loisirs et à la culture ont augmenté. Dans l’ensemble, la consommation privée (+2,7%) a poursuivi sa reprise amorcée au trimestre précédent, et les importations ont progressé en conséquence (+3,1%).
Les problèmes d’approvisionnement observés à l’échelle mondiale ont eu des répercussions du côté de la production, qui a reculé dans certaines branches industrielles, comme la fabrication de produits métalliques et de véhicules. En revanche, l’industrie chimico-pharmaceutique a poursuivi sa forte progression. Dans l’ensemble, l’industrie manufacturière a enregistré une hausse de 2%. Les exportations de marchandises ont augmenté (+2,3%), tandis que les exportations de services ont diminué (-2,2%).