Guy Parmelin – «Le fédéralisme fait partie de la Suisse comme l’amen dans l’Eglise»

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Guy Parmelin«Le fédéralisme fait partie de la Suisse comme l’amen dans l’Église»

Dans une interview bilan de son année présidentielle, le Vaudois admet qu’on peut optimiser encore la coordination entre les divers niveaux étatiques.

Guy Parmelin estime que les décisions de Berne ont toutes été largement soutenues par la population, au vu des résultats des deux votations tenues depuis le début de la pandémie.

Guy Parmelin estime que les décisions de Berne ont toutes été largement soutenues par la population, au vu des résultats des deux votations tenues depuis le début de la pandémie.

AFP

Guy Parmelin, encore président de la Confédération pendant quelques jours, se dit en accord avec la manière dont le Conseil fédéral a géré la pandémie dans une interview à la «SonntagsZeitung» du jour. Cela même si elle a été hésitante et que le fédéralisme est parfois compliqué. «Le Conseil fédéral a eu le courage de ne pas aller aussi loin que cela a parfois été exigé», a-t-il déclaré. Selon lui, «le fédéralisme fait partie de la Suisse comme l’amen dans l’Église».

Mais il admet qu’il présente aussi des lourdeurs et qu’il peut encore être optimisé, «par exemple dans l’interaction entre les niveaux de l’État. Il s’agit maintenant d’analyser les points faibles de la gestion de la pandémie, afin d’être mieux préparé à une prochaine crise.» Mais il estime aussi que les décisions de Berne ont toutes été largement soutenues par la population, au vu des résultats des deux votations tenues depuis le début de la pandémie.

Approvisionnement du pays à surveiller

Un point à surveiller est l’approvisionnement du pays, selon le Vaudois. «Actuellement, on constate une hausse inquiétante des prix de certaines denrées alimentaires, la Suisse étant à 45% dépendante de denrées alimentaires provenant de l’étranger», a-t-il déclaré. Et Guy Parmelin de préciser qu’il s’agit aussi d’analyser ce qui pourrait se passer si le pays devait faire face à deux crises simultanément, par exemple à une pandémie et à une pénurie d’électricité.

En matière de pénurie de médicaments, Guy Parmelin estime par ailleurs que ce n’est pas le moment pour la Suisse de se lancer elle-même dans leur production. «Il faut au contraire créer de bonnes conditions. La Suisse doit par exemple promouvoir sa position de site de production en matière de recherche, de développement et de production de vaccins.»

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(ewe)

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