Violence domestiqueJohnny Depp peut continuer à attaquer son ex en justice
La plainte en diffamation qu’il avait déposée contre Amber Heard en 2018 ne sera pas classée, décide une juge américaine.
Johnny Depp progresse avec son procès en diffamation de 50 millions de dollars contre son ex-femme Amber Heard. L’acteur a d’abord déposé sa plainte contre l’actrice d’«Aquaman» en 2018, après qu’elle eut publié une tribune dans le «Washington Post» sur le fait de survivre à la violence domestique. Bien qu’Amber Heard n’ait pas nommé Johnny Depp dans l’article, elle l’a accusé de violence domestique depuis leur séparation.
Considérant que le procès en diffamation contre le «Sun» perdu par Johnny Depp en Grande-Bretagne suffisait à enterrer l’affaire, Amber Heard a demandé à la justice américaine d’annuler la plainte aux États-Unis. Or la juge en chef du comté de Fairfax (Virginie) a débouté Amber Heard et permis à Johnny Depp de poursuivre son procès, rapporte People.
Des lois différentes entre les deux pays
Celle-ci fait valoir que le droit américain est différent du droit britannique. «Les lois sur la diffamation en Virginie sont très différentes de celles de l’Angleterre. La Déclaration d’Indépendance et le Premier Amendement de la Constitution des États-Unis représentent des écarts importants par rapport à la Common Law anglaise en ce qui concerne la liberté d’expression et la liberté de la presse», a-t-elle écrit.
La juge Penney Azcarate a aussi précisé dans son jugement mardi 17 août qu’Amber Heard n’était pas «une des parties» du procès du «Sun» et réfute que les intérêts de l’un pouvaient représenter ceux de l’autre. «Les intérêts du «Sun» étaient fondés sur le fait que les déclarations publiées par le journal étaient fausses. Les intérêts de Heard sont liés à la question de savoir si les déclarations qu’elle a publiées étaient fausses. »