EbolaLa Côte d’Ivoire s’estime à l’abri de nouveaux cas
Mi-août, à Abidjan, une femme avait été testée positive à Ebola. La Côte d’Ivoire est «aujourd’hui à l’abri d’éventuels nouveaux cas», a déclaré son ministre de la Santé.
Les autorités sanitaires ivoiriennes ont détecté, le 14 août, à Abidjan, un cas de fièvre hémorragique Ebola chez une jeune Guinéenne de 18 ans, arrivée le 11 août en provenance de la ville guinéenne de Labé (nord), un trajet de plus de 1500 km qu’elle avait fait par la route.
«Aujourd’hui, nous sommes à l’abri d’éventuels nouveaux cas, mais nous avons à surveiller cela», a affirmé le ministre ivoirien de la Santé, Pierre Dimba, soulignant que pour empêcher une propagation du virus, le gouvernement avait rapidement adopté une «stratégie de riposte».
Contacts identifiés
«Nous avons renforcé les dispositifs de surveillance à nos frontières pour éviter de nouveaux cas» et «nous avons mis l’accent sur l’identification des contacts», a ajouté Pierre Dimba. «Aujourd’hui, sur 70 contacts» de personnes qui ont séjourné ou fait le voyage avec la malade, «24 ont été retrouvés», selon lui.
«Nous savons que les autres sont disséminés dans les communautés», a-t-il ajouté, et «c’est pourquoi nous avons très tôt pris la décision de la vaccination dans les centres communautaires». «Nous avons pu vacciner plus de mille personnes, nous allons très prochainement épuiser les 1200 doses de vaccin reçues.»
«La jeune malade se porte très bien»
Les personnes vaccinées sont le «personnel soignant qui a reçu la jeune fille, les contacts au niveau de la frontière» et «tous ceux» qui auraient pu «avoir des interactions avec la malade», a précisé le ministre, en relevant qu’il y a eu «beaucoup d’alertes, qui, après des examens, se sont révélées fausses».
Pierre Dimba a affirmé que «la jeune malade se porte très bien», et «nous espérons que dans les prochains jours, elle pourra sortir de notre système». «Elle n’est plus en isolement et est prise en charge comme une patiente normale». Il a en outre indiqué que «les résultats des examens complémentaires envoyés à Lyon, en France, devant permettre de savoir la souche de la maladie, sont attendus en début de semaine prochaine».