Le jeu (d’acteur) de Roger Federer s’est grandement amélioré

L’argument est tout simple. Roger Federer, qu’on ne présente plus, et Trevor Noah, humoriste et ex-animateur du célèbre Daily Show aux États-Unis, sont sur le quai d’une grande gare helvétique, en l’occurrence Zurich, et s’apprêtent à tourner une scène d’une publicité commandée par Suisse Tourisme. Noah lit le script et constate que ce dernier est dépourvu d’humour. Federer tente de le rassurer son compatriote (tous deux sont nés de parents suisse et sud-africain) en lui expliquant que le clip n’est pas supposé être drôle. Le tandem embarque dans le mauvais train qui s’ébranle. Les deux acolytes, sans billets ni smartphone, se dirigent vers Interlaken.

Le voilà donc le court-métrage qui avait mis en effervescence la gare de Zurich en janvier dernier. Au programme (et cela n’étonnera personne), un humour bon enfant qui s’amuse de la ponctualité helvétique sur fond de paysages magiques et d’une contrôleuse, adorable certes, mais à qui on ne la fait pas. Et il va sans dire que la dimension gentiment Meta déjà étrennée dans les précédents clips, est conservée.

Mais la plus grande surprise de l’opération promotionnelle tient dans le jeu d’acteur de Roger. On constate que ce dernier s’est grandement amélioré jusqu’au point de faire jeu égal avec Trevor Noah, pourtant habitué des plateaux de télévision et des planches où il exerce ses talents de stand-upper.

Un épisode honorable dans une série qui ne l’est pas moins.