Skicross: Sixtine Cousin: «Je vais devoir payer l’addition»

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SkicrossSixtine Cousin: «Je vais devoir payer l’addition»

La Genevoise revient sur le premier succès de sa carrière en Coupe du monde acquis ce vendredi à Innichen, en Italie. 

Lucien Willemin
par
Lucien Willemin
Sixtine Cousin portée par l’équipe de skicross helvétique.

Sixtine Cousin portée par l’équipe de skicross helvétique.

Timo Palfinger

Après la 2e place de sa compatriote Fanny Smith la veille, Sixtine Cousin a signé un fantastique exploit en s’imposant pour la première fois de sa carrière en Coupe du monde, ce vendredi à Innichen (Italie). Alors qu’elle n’avait encore jamais atteint de finale, elle a créé la surprise en profitant de la faute de l’archifavorite Sandra Näslund pour s’imposer devant la Française Marielle Berger Sabattel. Au téléphone, quelques heures après son succès, Sixtine ne semblait toutefois pas sauter au plafond.

Sixtine Cousin, comment vous sentez-vous après cet exploit?

Je me sens bien mais je pense que je ne réalise encore pas trop. Tout le monde me dit: «Sixtine tu es trop normale», mais bon, je ne vais pas sauter partout dans l’hôtel.

Racontez-nous cette journée…

Malgré la neige, je me suis convaincue dès le matin que ça allait être une bonne journée. J’ai fait de bons départs à chaque course et j’ai constaté qu’il y avait beaucoup de distance dans les virages pour faire des différences. Avec la neige, on allait moins vite et dès qu’on sortait du sillage de quelqu’un, on perdait beaucoup de vitesse. Il a fallu s’adapter.

Vous auriez pu passer à la trappe dès les quarts de finale…

Oui, ça s’est joué dans le dernier virage que Fanny (nldr: Smith) et Daniela (ndlr: Maier) ont mal négocié. Je pense qu’elles se sont un peu trop concentrées sur la première place alors que l’essentiel c’est juste de finir parmi les deux premières et j’ai réussi à les dépasser au dernier moment.

Qu’est-ce que vous vous êtes dit avant le départ de la finale?

Que seule la première partie du job était faite et qu’il fallait mettre la deuxième. Marielle (ndlr: Berger Sabbatel) m’a dépassé au moment de la faute de Näslund, qui était inhabituelle pour elle, et puis elle a mal amorti un saut. J’en ai profité pour la dépasser et ensuite j’ai passé la ligne avant de voir tout le monde jubiler pour moi.

Vous aviez déjà obtenu votre meilleur résultat à Innichen la saison dernière en terminant 5e. Vous aimez particulièrement cette station?

Je ne sais pas si je me sens mieux quelque part en particulier. Quoique, c’est vrai qu’à la première étape à Val Thorens je me fais toujours éclater par tout le monde. C’est plutôt cool de skier ici.

On imagine que vous allez bien fêter ça ce soir avec l’équipe…

Oui, chaque année on reste un soir de plus ici pour faire un Noël avec toute l’équipe et celui ou celle qui fait un podium doit payer l’addition. Donc j’espère que mes collègues resteront sages…

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