Ski alpinLa descente olympique reportée à lundi
Après plusieurs reports, la descente masculine des JO 2022 prévue dimanche à Yanqing a été annulée en raison du vent. L’épreuve a été déplacée à lundi (5h), entre les deux manches du géant féminin.
- par
- Sylvain Bolt Yanqing
La descente olympique des Jeux de Pékin a été annulée dimanche. Après plusieurs reports d’une heure, la décision a été prise par le jury et les organisateurs de ne pas lancer la première épreuve de ski alpin des Jeux olympiques en raison du vent. «Il soufflait de manière inconstante sur le tracé, alternant entre vent de face, de dos et accalmie, a précisé Tom Stauffer, l’entraîneur en chef des Suisses. Cela n’aurait pas donné une course fair-play.»
Eole avait déjà perturbé les deux dernières séances d’entraînement au «Yanqing National Alpine Skiing Center». L’essai chronométré de vendredi avait été déplacé d’une heure, alors que celui de samedi avait été annulé après le passage de trois skieurs. Cette décision avait provoqué la colère des autres athlètes, privés d’une répétition générale sur la piste «Rock» de Yanqing, qu’ils avaient découverte jeudi.
«Le vent est un réel problème ici, on le savait donc ce n’est pas une grosse surprise, a réagi Marco Odermatt juste avant de redescendre au village olympique. C’est un peu dommage qu’on ait dû attendre aussi longtemps mais au moins cette fois la décision est la même pour tout le monde.»
Programme chargé lundi
Aleksander Aamodt Kilde, l’un des favoris à l’épreuve qui avait été l’un des trois «chanceux» à pouvoir s’élancer samedi, a aussi regretté que la décision du jury ne soit pas tombée plus tôt. «On perd beaucoup d’énergie en devant attendre plusieurs heures avant l’annulation, a souligné le Norvégien. J’espère qu’on sera informé plus tôt si la situation devait arriver à nouveau.»
La descente a finalement été reprogrammée lundi à 5h (heure suisse) entre les deux manches du géant féminin (1ère manche à 2h30, 2e à 7h30) qui se déroulera sur la piste des épreuves techniques située à proximité de l’aire d’arrivée de vitesse. «On s’attend à courir avec du vent, on ne se fait pas d’illusion mais il faut juste que ça ne soit pas dangereux», a relevé le Français Johan Clarey.