FootballManchester United prend sa revanche sur Aston Villa
Battu 3-1 dimanche dernier en championnat, Manchester United a pris sa revanche jeudi en sortant Aston Villa en 16es de finale de la Coupe de la Ligue (4-2) avec beaucoup de caractère.
Si Unai Emery n’a jamais perdu en championnat contre les Red Devils en quatre confrontations avec Arsenal ou les Villans, obtenant deux victoires et deux nuls, il a perdu cinq des sept matches de coupes nationales ou européennes contre cet adversaire.
Il a pourtant bien failli inverser la tendance, son équipe ayant mené deux fois au score, mais à peine sept minutes au total sur le match. La première période avait été d’un niveau très faible, les deux équipes se montrant très imprécises dans leurs transmissions et assez frileuses dans le jeu. Seul un corner direct de Douglas Luiz sauvé sur sa ligne par Scott McTominay (31e) avait suscité un semblant d’excitation. La seconde période a été, en comparaison, échevelée.
Aston Villa a été le premier en action, ouvrant le score par Ollie Watkins, parti dans le dos de la défense pour battre joliment Martin Dubravka d’une balle piquée (0-1, 48e).
La fumée de l’engin pyrotechnique déclenché par les supporters du club de Birmingham pour célébrer le but n’a pas eu le temps de s’évacuer totalement qu’Anthony Martial, de retour de blessure et idéalement servi par Bruno Fernandes, lui aussi lancé en profondeur, égalisait (1-1, 49e). United s’est encore fait surprendre juste après l’heure de jeu, Diogo Dalot déviant dans ses buts une tête en retrait de Leon Bailey (1-2, 61e).
Rashford égalise
Mais après avoir raté une première belle occasion (64e), Marcus Rashford a de nouveau égalisé de près et en pivot (2-2, 67e). À partir de là, les occasions n’ont été que mancuniennes, Fernandes obligeant Robin Olsen à une belle parade (76e) avant qu’une autre de ses tentatives, déviée par Tyrone Mings, ne donne l’avantage aux locaux pour la première fois du match (3-2, 78e).
Comme ses deux coéquipiers buteurs précédents, McTominay s’y est pris à deux fois avant de trouver la faille, touchant la barre à la 89e avant de couper victorieusement un centre au premier poteau deux minutes plus tard (4-2, 90+1).