France – L’agresseur présumé de Zemmour inculpé pour violences volontaires

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FranceL’agresseur présumé de Zemmour inculpé pour violences volontaires

Le candidat d’extrême droite avait été agrippé et blessé au poignet lors de son meeting en région parisienne dimanche. Le parquet a également ouvert une enquête sur les violences commises à l’encontre de militants de SOS Racisme.

Eric Zemmour à Villepinte le 5 novembre 2021.

Eric Zemmour à Villepinte le 5 novembre 2021.

AFP

L’homme suspecté d’avoir légèrement blessé Eric Zemmour, candidat d’extrême droite à la présidentielle française, en l’empoignant lors d’un meeting dimanche près de Paris a été inculpé pour violences volontaires, a annoncé mercredi la justice française.

L’agresseur présumé est inculpé pour «violences volontaires avec ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours et placé sous contrôle judiciaire», a indiqué le parquet. Il a également interdiction de quitter le territoire français, de détenir ou porter une arme et d’entrer en contact avec la victime, a-t-il précisé.

Le mis en cause est accusé d’avoir causé une blessure au poignet du candidat en l’agrippant au milieu de la foule, lors de son meeting dimanche à Villepinte, en banlieue parisienne, le premier de sa campagne présidentielle. Il avait été interpellé par la police sur place.

Violences contre SOS Racisme

Dans une procédure parallèle liée à ce rassemblement politique, le parquet a également ouvert une enquête sur les violences commises à l’encontre de militants de l’ONG antiraciste SOS Racisme, venus protester dans la salle contre le candidat.

Eric Zemmour a condamné mardi «toutes les violences» qui ont perturbé sa réunion publique, tout en qualifiant les militants de SOS Racisme agressés de «provocateurs».

Le candidat d’extrême droite a par le passé été condamné à deux reprises pour provocation à la discrimination raciale et à la haine religieuse, et a construit sa notoriété à coups de saillies extrémistes et de polémiques sur l’islam, les immigrés, les femmes ou les homosexuels.

(AFP)

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