Allégement des mesuresLe Conseil fédéral ne tranchera pas avant la semaine prochaine
Alors que le vice-président de l’USAM a déclaré vouloir «bousculer le calendrier du Conseil fédéral», ce dernier ne bronche pas pour l’instant.
La pression augmente sur le Conseil fédéral pour un allégement rapide des mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19. Plusieurs représentants de milieux économiques et des partis politiques ont fait front commun cette semaine pour réclamer un «Freedom Day», soit l’abandon le plus rapide possible de la majorité des restrictions.
Le vice-président de l’Union suisse des arts et métiers (USAM), André Berdoz, l’a encore martelé mercredi sur les ondes de «RTS La Première»: «Raisonnablement et rapidement, on peut supprimer les restrictions», a-t-il estimé au vu des hospitalisations stables malgré la vague Omicron. Selon lui, les pressions exercées doivent «bousculer le calendrier du Conseil fédéral» qui a maintenu le cap la semaine dernière en prolongeant les mesures jusqu’à fin février ou fin mars.
Mais le gouvernement ne l’entend pas de cette oreille et ne semble toujours pas vouloir changer de stratégie pour l’instant. Venu présenter la prolongation d’aides à l’économie mercredi à Berne, le conseiller fédéral Guy Parmelin n’a pas annoncé d’assouplissement imminent des restrictions. «Le Conseil fédéral fait régulièrement le point de la situation et va le refaire la semaine prochaine», a-t-il déclaré.
«En fonction des éléments à sa disposition, il a aussi annoncé qu’il était ouvert, le cas échéant, à lever certaines mesures plus rapidement. Mais pour cela, il faut faire une analyse de fond et la première fois, ce sera la semaine prochaine», a-t-il ajouté sans donner davantage de précisions.