Football - Murat Yakin: «L’équipe a été fantastique dès le premier jour»

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FootballMurat Yakin: «L’équipe a été fantastique dès le premier jour»

La qualification pour la Coupe du monde en poche, le sélectionneur pouvait être heureux en conférence de presse lundi.

Valentin Schnorhk Lucerne
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Valentin Schnorhk Lucerne
Murat Yakin emmènera l’équipe de Suisse au Qatar dans un an.

Murat Yakin emmènera l’équipe de Suisse au Qatar dans un an.

AFP

Mission accomplie. Et avec la manière. Il y a quelques mois, Murat Yakin était encore l’entraîneur de Schaffhouse. Il est désormais le sélectionneur qui va mener la Suisse au Qatar pour la Coupe du monde l’année prochaine. Sacrée performance. Surtout après avoir remporté un groupe devant le champion d’Europe italien. La victoire 4-0 contre la Bulgarie lundi soir rend encore plus précieux l’instant.

Est-ce votre plus grand succès comme entraîneur?

C’est un énorme moment. Je le partage avec l’équipe. Dès le premier jour que je l’ai rencontrée, elle a été fantastique. Quand on regarde dans le rétroviseur, j’ai été contacté le 1er août, jour de fête nationale. J’ai discuté avec Pierluigi Tami. Et il y a eu une superbe harmonie entre nous. J’ai ensuite rencontré Dominique Blanc. Je remercie la fédération, son comité central, de pouvoir vivre ces moments. C’est ce qui est beau en football: on peut être courageux et être récompensé. La Coupe du monde est au final encore loin. Il faut d’abord profiter de ce moment.

Comment avez-vous vécu ce match?

C’était un moment incroyable. Je n’ai pas encore réalisé. J’étais tendu, bien sûr. Je devais rester cool, calme, concentré. Mais au final, c’est largement mérité, même si nous avons eu un peu de chance. Mais dans le football, on peut vivre de beaux moments comme ça.

«Les joueurs m’ont demandé plusieurs fois ce que ça donnait à Belfast»

Murat Yakin, sélectionneur de l’équipe de Suisse

Avec toutes les absences, l’arrivée de ces jeunes joueurs était importante avant le Qatar.

Nous avons un très grand choix de joueurs. Je crois que les jeunes peuvent avoir leur chance. Dès le premier jour, je me suis dit que ce serait important. En équipe nationale, on a des moments très courts. La plupart du temps se passe en club. Il faut donc avoir le rythme, réaliser des performances. Nous ne nous sommes jamais plaints à propos des absences. Je ne me suis jamais fait d’idées, je me concentrais plutôt sur les joueurs à disposition, avec confiance. Ils ont contribué par leur performance à notre prestation.

Que pouvez-vous dire de ce match, dans sa configuration?

Nous étions en contact avec l’Irlande du Nord. En première période, nous avons fait beaucoup de bonnes choses, contrôlé le match, avec trois ou quatre occasions, mais pas avec une conviction absolue. En deuxième mi-temps, nous avons corrigé ce qui manquait. Les joueurs m’ont demandé plusieurs fois ce que ça donnait à Belfast. Je suis content que ça se soit bien passé.

Quel rôle pouvez-vous jouer au Qatar l’année prochaine?

C’est dans bien longtemps. Nous sommes contents d’y être déjà. Nous avons provoqué la chance. Mais en un an, il peut se passer tellement de choses. Quand je pense à où j’étais il y a une année. Il y a quinze ans, ce n’était même pas un rêve d’être entraîneur de club. Et quand je pense que dans un an, il faudra préparer un match de Coupe du monde…

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