Formule 1Verstappen prend la pole position, Hamilton juste derrière
Le duel entre Max Verstappen et Lewis Hamilton s’annonce acharné, ce dimanche au GP des Etats-Unis. Le Néerlandais a devancé le Britannique lors des qualifications.
Le départ du Grand Prix des Etats-Unis de F1 sera palpitant dimanche à Austin (Texas), où Max Verstappen (Red Bull) aura l’avantage de partir en pole position, juste devant Lewis Hamilton (Mercedes), son rival pour la course au titre de champion du monde.
Mais le Néerlandais ne devra pas se manquer au feu vert, car Hamilton a prévenu: «Je vais essayer de prendre un bon départ, car il y a une opportunité à saisir dans le premier virage, je vais donner le meilleur de moi-même. Mon objectif est de gagner la course».
«Je ne m’inquiète pas de ce qui se passe derrière, je dois juste me concentrer sur moi-même», a néanmoins assuré le Néerlandais de 24 ans, en quête d’une première couronne. Il domine le classement des pilotes, avec six points d’avance sur l’Anglais, déjà sept fois sacré et qui ambitionne de dépasser l’Allemand Michael Schumacher au Panthéon des plus titrés.
Climat tendu
Un rien les sépare donc avant cette 16e épreuve du championnat qui en compte 22. D’autant qu’aucun des deux ne lève le pied, comme cela s’est bien vu vendredi, lors de la 2e séance d’essais libres.
Lancé à pleine vitesse sur la ligne droite des stands, Verstappen s’était retrouvé presque roue contre roue avec Hamilton, qui ne s’est pas écarté et a pris le virage le premier. Furieux, le Néerlandais a alors lâché un «espèce d’idiot» à l’endroit de l’Anglais, agrémenté d’un majeur tendu.
La tension est néanmoins retombée samedi. Au fond, rien de mieux que de mettre la pression sur l’autre, en prenant la première place de la grille. Plus que de gonfler son CV, il s’agissait pour Verstappen, auteur de sa 9e pole cette saison (la 12e de sa carrière), de surtout damer le pion à Hamilton, là où ce dernier a pris l’habitude de régner sur le circuit des Amériques (3 poles, 5 victoires) ces dernières années.
«Une performance solide»
Impérial, le pilote Red Bull a ainsi été le plus rapide pour deux dixièmes de seconde, devançant également, de quelques centièmes, son coéquipier mexicain Sergio Pérez, auteur du 3e chrono après avoir bien cru accrocher la première pole de sa carrière au milieu de la 3e partie des qualifications.
«C’était très excitant sur la piste. En Q3, mon premier tour n’était pas exceptionnel puis dans le dernier il y a eu quelques gouttes. Je ne savais pas si j’allais pouvoir réaliser ce chrono. Finalement ce fut suffisant pour signer la pole. Ça fait du bien, surtout que nous étions très loin au début. Etre 1er et 3e (avec Pérez. ndlr), c’est une performance solide de notre part», s’est-il réjoui.
Sur les terres Texanes, où Mercedes n’avait plus cédé depuis 2014 en qualifications, signant à chaque fois la pole position, Red Bull a fait preuve d’une montée en puissance après de premiers essais en dedans, pour réussir à marquer les esprits, même si cela ne l’assure évidemment pas à 100% d’un succès dimanche.
Bottas sanctionné
Les Flèches d’argent, qui dominent au classement des constructeurs, avec 36 points d’avance, sont en effet encore largement dans la course, même si Valterri Bottas, qui a réalisé le 4e chrono, a écopé de cinq places de pénalité, pour avoir changé son moteur au-delà du quota autorisé, glissant sur la cinquième ligne au 9e rang.
Ce qui a profité au Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), qui a lui fini avec le 5e temps, mais partira bien de la deuxième ligne aux côtés de Pérez.
Quant aux anciens champions du monde, Fernando Alonso (Alpine) en 2005 et 2006, et Sebastian Vettel (Aston Martin) en 2010, 2011, 2012 et 2013, ils s’élanceront en fond de grille, tout comme George Russell (Williams), pour avoir aussi opéré un changement de moteur et de divers composants avant les qualifications.