Ski alpin: Federica Brignone: «Je ne suis pas une machine»

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Ski alpinFederica Brignone: «Je ne suis pas une machine»

L’Italienne de 33 ans a remporté ce dimanche à Val-d’Isère son troisième succès de l’hiver, de quoi lui donner des idées pour le général où elle occupe actuellement le 2e rang.

Christian Maillard Val d'Isère
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Christian Maillard Val d'Isère
Federica Brignone est sereine en ce début de saison.

Federica Brignone est sereine en ce début de saison.

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Savoie royale pour Federica Brignone ce dimanche, avec un troisième succès cet hiver déjà après ses deux victoires au Mont-Tremblant et le 24e de sa carrière. L’Italienne de 33 ans vit une seconde jeunesse cette saison et en profite. A Val-d’Isère, dans un super-G très compliqué, la Valdotaine s’est imposée devant la Norvégienne Kajsa Vickhoff Lie et sa compatriote Sofia Goggia. De quoi la remplir de joie sur le podium et devant les journalistes.

Federica, après une bonne descente samedi (8e), la victoire ce dimanche dans le super-G. C’est quoi votre sentiment?

Ce n’était par un super-G facile. Dans cette course à élimination (ndlr: 26 sorties de piste sur 58 participantes!), j’ai essayé de pousser tout le long. Je savais qu’il y avait des endroits tout droit où il fallait oser en mettant des gaz. Mais aujourd’hui, j’étais vraiment bien avec moi-même et bien motivée dès la reconnaissance. Si je voulais gagner, il fallait risquer, être toujours à l’avant sans se laisser emporter et c’est ce que j’ai fait.

C’est le genre de course qu’on est particulièrement fière de gagner?

Oui, vraiment, quand la course est compliquée et que tu gagnes dans des conditions pas faciles, moi j’aime bien ça.

Il s’agit de votre troisième victoire cette saison dans deux disciplines différentes. Tout se passe bien pour vous en ce début de saison…

C’est juste un beau rêve, ce début de saison! Je pense que j’ai effectué ma meilleure préparation sur les skis cet été à Ushuaia et le travail paie. J’ai réussi à garder cette sérénité depuis, mon corps va très bien, ma tête aussi, je suis bien dans tous les détails. Toutes les planètes sont alignées, c’est donc vraiment un beau rêve.

‹‹On est humain et je ne suis pas une machine››

Federica Brignone, victorieuse de ce super-G de Val-d’Isère

Aurez-vous la forme de tenir à ce rythme jusqu’en mars prochain?

Normalement, moi physiquement, j’ai beaucoup d’énergie. Mais je sais aussi que ça ne va pas être toujours comme ça. On est humain et je ne suis pas une machine. Je sais que je vais payer mes efforts sur quelques week-ends mais aussi que je vais à nouveau répéter de bonnes performances comme ici à Val-d’Isère. On va dire que pour le moment j’essaie de profiter au maximum et de continuer ainsi. Je vais essayer de mettre de côté les questions, les objectifs et les résultats pour me concentrer uniquement sur mes skis.

Que du bonheur pour l’Italienne…

Que du bonheur pour l’Italienne…

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On doit certainement vous poser cette question sur le général que vous avez gagné en 2020. Vous êtes actuellement 2e à 63 points de Mikaela Shiffrin éliminée ce dimanche, cela donne des idées?

Je sais, mais nous ne sommes qu’en décembre, je dois rester tranquille. Je ne fais pas les slaloms et il y a d’autres skieuses très fortes dans mon sillage. D’accord, je suis dans le jeu, mais comme je l’ai dit je veux me concentrer sur mon ski, consciente que je vais connaître des week-ends où ça ne va pas marcher. Pour l’instant, je reste calme et je profite. J’ai déjà eu beaucoup de satisfactions dans ma carrière et je veux juste essayer de gagner encore.

‹‹J’ai déjà eu beaucoup de satisfactions dans ma carrière et je veux juste essayer de gagner encore››

Federica Brignone, 2e du général de la Coupe du monde

Serez-vous au départ du slalom jeudi à Courchevel?

Non, mais je serai à Lienz le 28 décembre avant un mois de janvier où les courses vont s’enchaîner. Après ce beau cadeau de Noël avant l’heure devant mes parents qui étaient ici à Val, je vais un peu profiter des Fêtes et bien m’entraîner chez moi dans la Vallée d’Aoste. En allant chez moi, c’est un bon moyen de me recharger pour les deux à trois mois qui vont suivre.

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