Football - Johan Djourou et la RTS: «Un intérêt commun»

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FootballJohan Djourou et la RTS: «Un intérêt commun»

Steve von Bergen sur le départ, la RTS va devoir trouver un nouveau partenaire à David Lemos pour les rencontres de l’équipe de Suisse. Un nom s’impose: Johan Djourou.

Jérémy Santallo
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Jérémy Santallo
Johan Djourou en octobre 2019 à Genève, lors d’un rassemblement avec l’équipe de Suisse.

Johan Djourou en octobre 2019 à Genève, lors d’un rassemblement avec l’équipe de Suisse.

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Au bout du fil, Johan Djourou est sur le départ et sur le point de régler sa chambre d’hôtel. Devenu consultant pour «RMC Sport» depuis quelques mois, l’ancien défenseur genevois a décidé de faire les allers-retours entre Paris et le bout du lac. S’il lui arrive de passer près d’une semaine dans la capitale française – entre la Champions League et la Premier League –, cela pourrait bien évoluer dans les jours qui viennent. Ou pas.

Révélé par «Watson» mercredi, le départ de Steve von Bergen, désormais assistant d’YB, va laisser un vide aux côtés de David Lemos pour les matches de l’équipe de Suisse. Selon le sondage publié par le média helvétique, Johan Djourou fait partie des deux – avec Léonard Thurre – candidats les plus plébiscités par les lecteurs. «Ça me fait plaisir d’apprendre qu’une majorité des personnes qui ont voté m’ont mis en pole position, sourit l’ex-joueur d’Arsenal (2004-2014). C’est toujours sympa de savoir qu’il y a une forme de reconnaissance autour de mon rôle, même si je me doute que je suis très exposé avec RMC, aussi depuis la Suisse.»

La précision de Von Bergen

«Mon cœur parlera toujours pour être le coéquipier de David Lemos»

Johan Djourou

Forcément, on lui a posé LA question à 100’000 francs. «Entre moi et l’équipe de Suisse, il y a un intérêt commun qui est évident mais c’est tout, pour le moment. Je comprends qu’en me voyant sur RMC Sport, les gens se disent peut-être que cela pourrait être une combinaison parfaite. Parce qu’en plus de cette expérience télévisuelle à Paris, j’ai aussi fait de nombreuses années en sélection, explique celui qui a pris sa retraite au début de l’été. Mais je ne peux pas dire grand-chose de plus, pour l’heure. Avec mes récents voyages, je n’ai pas eu de contact direct avec la RTS. Même si j’ai parfois mon ami de longue date Philippe Von Burg au téléphone.»

Engagé contractuellement avec la chaîne française, Johan Djourou nous coupe lorsqu’on lui demande pour qui son cœur balancerait, si un choix devait être opéré. «Si demain l’opportunité se présente et que les choses sont bien faites, mon cœur parlera toujours pour être le coéquipier de David Lemos, bien sûr, poursuit-il. J’ai été un joueur international, je connais ses émotions. Si on parle de cœur, il n’y a pas de débat. Mais il y a aussi d’autres paramètres que je ne contrôle pas. RMC pourrait me missionner ailleurs car certaines choses se mettent en place. C’est pour ça que c’est dur pour moi de donner une position ferme, aujourd’hui.»

«Un Stéphane Guy pour moi, c’est un monstre»

Johan Djourou

Habitué des analyses à froid, qui sont souvent saluées sur les réseaux sociaux, Johan Djourou n’a pas peur de se retrouver dans le feu de l’action. C’est lui qui le dit. «C’est un exercice différent mais tout aussi intéressant. À Paris, j’ai la chance de voir de grands commentateurs en action. Un Stéphane Guy pour moi, c’est un monstre et j’apprends dans un domaine qui n’est pas le mien à la base.» Ferait-il un bon commentateur? Il rigole. «Je dois d’abord faire un test pour voir si mon timbre de voix peut susciter des émotions chez les téléspectateurs. Mais je suis convaincu que je peux être assez bon pour faire le job. Très bon? Ce n’est pas à moi d’en juger.»

On n’en saura pas beaucoup plus. Johan Djourou a un train à prendre mais avant de filer à la gare, il glisse. «Si les choses sont bien faites, je ne pense pas qu’aller suivre la Nati pour un mois pendant une trêve des sélections nationales soit incompatible avec mes fonctions actuelles. Quand tu as une passion, il n’y a pas vraiment de limite. Comme le fait de me balader entre Paris et Genève. Tout ça, ce n’est pas le genre d’argument qui peut me freiner.»

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