Une école J.K. Rowling a été débaptisée en Angleterre

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PolémiqueUne école J.K. Rowling débaptisée en Angleterre

La Boswells School à Chelmsford reproche à la créatrice de la saga «Harry Potter» ses opinions sur les personnes trans, à l’origine d’accusations de transphobie.

Créatrice de «Harry Potter», la romancière J.K. Rowling  est accusée de transphobie, suite à ses opinions sur les personnes trans.

Créatrice de «Harry Potter», la romancière J.K. Rowling est accusée de transphobie, suite à ses opinions sur les personnes trans.

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Un établissement scolaire anglais qui avait nommé un de ses bâtiments «J.K. Rowling» en honneur de la créatrice de la saga «Harry Potter» l’a rebaptisé en raison de ses «opinions sur les personnes trans», à l’origine d’accusations de transphobie.

Boswells School à Chelmsford (Essex, est de l’Angleterre), qui accueille des élèves de 11 à 18 ans, a changé le nom de ce bâtiment en «Holmes» – en l’honneur de l’athlète britannique Kelly Holmes.

Stephen Mansell, directeur de l’école, a expliqué que son établissement voulait créer «une communauté scolaire dynamique, inclusive et démocratique, où nous encourageons les élèves à devenir des citoyens indépendants et confiants».

«À l’automne 2021, nous avons revu et renommé l’un des bâtiments de l’école suite à de nombreuses demandes d’élèves et du personnel, ainsi qu’à un vote de l’ensemble de l’école», a-t-il poursuivi.

Un bulletin d’information de l’école datant de juillet avait indiqué que ses six bâtiments portaient le nom de «citoyens britanniques qui ont excellé».

«Cependant, à la suite de nombreuses demandes d’étudiants et de membres du personnel, nous réexaminons le nom de notre bâtiment rouge «Rowling» à la lumière des commentaires et des opinions de J.K. Rowling sur les personnes trans», était-il précisé.

En 2020, J.K. Rowling avait partagé sur Twitter un article évoquant les «personnes qui ont leurs règles», en le commentant ironiquement: «Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu’un m’aide. Feum? Famme? Feemm?».

Elle s’est ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui ont rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles et que des femmes transgenres non.

Elle est depuis la cible de régulières attaques de la part de militants pour les droits des transgenres et a indiqué en novembre avoir reçu des menaces de mort.

Le statut des personnes trans fait l’objet de vifs débats ces dernières années au Royaume-Uni, avec d’un côté des militants se battant pour leurs droits et de l’autre certains intellectuels, auteurs et professeurs, notamment féministes, accusés de transphobie, se disant victimes de la «cancel culture» (culture de l’effacement).

(AFP)

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