L’adolescente disparue à Châtel-St-Denis a été retrouvée

Une adolescente de 16 ans, recherchée depuis mercredi soir à Châtel-St-Denis (FR), a été retrouvée en vie jeudi matin. «Vers 9h55, une tierce personne a informé le 117 qu’elle avait recueilli la personne disparue à son domicile à la route des Paccots. L’intéressée était légèrement blessée à une jambe. Elle a été prise en charge par les ambulanciers et conduite dans un hôpital», indique la police cantonale fribourgeoise.

Cette dernière avait été informée vers minuit de la disparition, la jeune fille n’ayant plus donné de nouvelles depuis 18h20 mercredi soir. Dès l’information reçue, un important dispositif de recherches a été mis en place, tant sur le terrain que dans les airs. La police a notamment fait appel à un hélicoptère des Forces aériennes, équipé d’une caméra thermique capable de détecter les sources de chaleur. «Ce qu’on avait comme information, c’était qu’elle était vraisemblablement partie à pied pour une randonnée, seule. Et, dans la région de Châtel-Saint-Denis, il y a des parties montagneuses, ainsi que la Veveyse et la Veveyse de Fégire. La zone à couvrir était donc importante et difficile d’accès», commente le porte-parole de la police fribourgeoise, Martial Pugin.

Les recherches ont ensuite été temporairement interrompues vers 5h, pour reprendre vers 7h30, avec de nouvelles équipes et encore plus de moyens, notamment une vingtaine de patrouilles, dont des spécialistes alpins. Mais, pour finir, c’est donc une tierce personne qui a informé la police que l’adolescente venait de se réfugier chez elle. «La jeune fille aurait ainsi passé la nuit à l’extérieur, mais nous ne savons pas encore dans quelles circonstances ni comment elle s’est blessée. Une enquête a été ouverte pour déterminer avec précision ce qu’il s’est passé entre mercredi soir et jeudi matin», poursuit la police.

À noter que plusieurs habitants de la région, alertés de la disparition par les réseaux sociaux, se sont annoncés auprès des forces de l’ordre, afin de leur prêter main forte dans les recherches. «Dans ce genre de cas, toute aide est la bienvenue. Mais il est important qu’on soit informés de ces démarches, de manière à pouvoir envoyer ces tierces personnes uniquement dans des zones où il n’y pas de risques de suraccident. La dernière chose que l’on voudrait, c’est avoir des blessés à gérer en marge de la disparition, parce que certains seraient partis de leur propre chef.»