«Des chiffres et des lettres»: les anciens arbitres réclament 530 000 euros chacun

Publié

Télévision«Des chiffres et des lettres»: les anciens arbitres réclament 530 000 euros chacun

Débarqués du jeu de France Télévisions sans ménagement en août dernier, après des décennies de collaboration, Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard entendent obtenir réparation.

Laurent Siebenmann
par
Laurent Siebenmann
Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard, débarqués du jeu de France 3 «Des chiffres et des lettres», veulent obtenir réparation.

Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard, débarqués du jeu de France 3 «Des chiffres et des lettres», veulent obtenir réparation.

France 3

Poussés vers la sortie de l’émission «Des chiffres et des lettres» sans ménagement l’été dernier, Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard, anciens arbitres du jeu diffusé sur France 3, vont porter l’affaire devant le conseil des prud’hommes. Selon «Le Parisien», ils vont demander chacun 530 000 euros. 

Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard, qui travaillaient pour «Des chiffres et des lettres» depuis, respectivement, 36 et 47 ans, ont tenté durant de longs mois de trouver un terrain d’entente avec France Télévisions. Mais l’entreprise publique ne voulant pas entrer en matière, l’avocate de l’ancien tandem en a appelé aux prud’hommes.

Baisse de salaire de 60%

Selon France Télévisions, la rupture avec Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard est la conséquence d’un désaccord contractuel autour du passage de cinq à deux émissions par semaine, «Des chiffres et des lettres» n’étant plus diffusée que le week-end, depuis le 29 août dernier.

Les deux anciens arbitres ne l’ont pas entendu de cette oreille, se voyant imposer «une baisse de salaire de l’ordre de 60%», précisaient-ils, tout en ajoutant qu’il demandaient depuis de nombreuses années, en vain, à bénéficier d’un CDI.

Perte du sommeil

«La chose s’est faite brutalement, déclare Bertrand Renard à nos confrères. Vous ne quittez pas sans regret une société où vous avez passé près de 50 ans de votre vie, surtout du jour au lendemain.» De son côté, Arielle Boulin-Prat avoue avoir très mal vécu ce départ, ce qui lui a fait perdre, un temps, le sommeil.

L’audience devant le conseil des prud’hommes doit se tenir le 4 mai prochain, à Paris.

Ton opinion

10 commentaires