Série d’allégations : Une femme accuse l’acteur Russell Brand d’exhibitionnisme

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Série d’allégationsUne femme accuse l’acteur Russell Brand d’exhibitionnisme

Alors que le comédien britannique est visé par plusieurs accusations d’agressions sexuelles, un nouveau témoignage fait état d’un incident en 2008 à Los Angeles.

Russell Brand affirme que ses relations ont toujours été «consensuelles».

Russell Brand affirme que ses relations ont toujours été «consensuelles».

AFP

Une femme a accusé Russell Brand de s’être exhibé devant elle en 2008, dernière d’une série d’accusations contre l’acteur et comédien britannique.

«J’ai honte»

La femme a déclaré à la BBC qu’elle travaillait dans le même bâtiment que la BBC à Los Angeles quand l’incident s’est produit, et que Brand en a ri quelques instants plus tard dans son émission de radio. Elle n’a pas porté plainte, mais la direction de la BBC a été informée de l’incident en 2019, bien qu’aucune mesure formelle n’ait été prise. «J’ai honte mais, plus encore, je me demande si quelque chose avait été fait, peut-être qu’il y aurait eu moins de femmes à qui il aurait fait des choses horribles, comme nous le lisons actuellement dans les journaux», a-t-elle déclaré à la chaîne de télévision.

Enquête de médias 

Une enquête conjointe du «Times», du «Sunday Times» et de la chaîne de télévision Channel 4 a publié samedi les allégations de quatre femmes faisant état de viols, d’agressions sexuelles et de violences psychologiques contre Brand. Brand, 48 ans, nie les allégations qui auraient eu lieu entre 2006 et 2013, affirmant que ses relations ont toujours été «consensuelles».

«Très graves»

Le porte-parole officiel du premier ministre Rishi Sunak a qualifié ces allégations de «très graves et préoccupantes», ajoutant que le dirigeant «a clairement indiqué qu’il ne devrait jamais y avoir de place pour le harcèlement, quel que soit l’endroit où il se produit». L’éditeur de la marque, Bluebird, a annoncé que «toutes les futures publications» avec le comédien avaient été suspendues, tandis que la plateforme de partage de vidéos YouTube a également démonétisé son contenu.

(AFP)

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