IndeSa femme ne fait que des nouilles Maggi, il demande le divorce
Lassé du peu de talents culinaires de son épouse et du même menu à répétition, un homme a demandé la séparation, qui s’est faite par consentement mutuel.
- par
- Michel Pralong
Certains se séparent car la magie a disparu dans leur couple. Pour cet Indien, c’est un trop-plein de Maggi qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder la marmite. Cet homme a en effet demandé le divorce car sa femme ne savait préparer que des nouilles instantanées Maggi. Qu’elle lui servait matin, midi et soir. «Des nouilles, encore!» s’est-il plus d’une fois exclamé en constatant que son épouse revenait du magasin d’alimentation avec uniquement des sachets de pâtes.
Le cas a été porté devant un tribunal de district à Bellary et le juge qui l’a traité l’a appelé «l’affaire Maggi». Il explique que les époux ont fini par divorcer par consentement mutuel. S’il a raconté cette histoire au «New Indian Express», c’est pour illustrer la question du divorce en Inde. Les cas augmentent en effet dans le pays et, alors que les juges tentent de jouer sur les sentiments pour tenter de parvenir à une réconciliation, ils n’y parviennent que rarement.
Le juge estime que, les couples devant rester ensemble au minimum un an avant de pouvoir divorcer, il y aurait encore beaucoup plus de demandes si ce n’était pas le cas, parfois même au lendemain du mariage déjà. L’inde connaît encore beaucoup de mariages arrangés, mais le magistrat explique que les demandes de divorce émanent à la fois de ce genre d’unions et des mariages d’amour. «Dans le premier cas, c’est comme se faire mordre par un serpent sans intention, tandis que dans le second, c’est comme se faire mordre intentionnellement», résume-t-il.
Il termine en expliquant que les demandes de divorce déposées devant les tribunaux sont plus nombreuses en zone urbaine, à la fois parce que les conseils de villages interviennent pour régler ces problèmes dans les zones rurales, mais aussi parce que les femmes y sont moins indépendantes et craignent plus les retombées sociales d’un divorce.