Neuchâtel - Six cambriolages et une course-poursuite à 250 km/h!

Selon la radio «RTN», le Tribunal criminel de Boudry (NE) a condamné mercredi un malfaiteur à deux ans et demi de prison ferme. Avec deux complices, le prévenu est l’auteur de six cambriolages perpétrés l’an dernier dans des logements de Genève, Lausanne, Neuchâtel et du Landeron.

Argent liquide, bijoux, montres, lingots, coffre-fort, parfums, mais aussi un duvet: la valeur totale du butin en partie retrouvé s’élève à 80 000 francs. Le prévenu a été reconnu coupable de vol en bande et par métier et d’infraction grave à la Loi sur la circulation routière (LCR).

Le brigandage du Landeron a été suivi d’une course-poursuite avec la police jusqu’à Bienne, en plein après-midi, le 13 juillet dernier Après s’être soustrait à un contrôle, le conducteur a effectué des dépassements dangereux en roulant à 250 km/h au volant d’une Mercedes blanche immatriculée en France. Il a zigzagué entre les véhicules, circulé à contresens, grillé un feu rouge et franchi un barrage.

La police a levé le pied, mais la fuite des cambrioleurs s’est terminée pneus crevés contre trois voitures stationnées à Bienne, à la rue d’Aarberg, la police ayant placé une herse. Un homme en trottinette en a profité pour s’emparer d’un sac sur les lieux de l’accident. La conduite dangereuse de l’accusé a été relevée par la Cour, propos rapportés par «RTN»: il a eu «une chance exceptionnelle de ne pas percuter un piéton ou un autre véhicule».

Le prévenu a un casier judiciaire chargé du côté de Paris, où il réside. Avec 35 condamnations à son actif, il a été condamné il y a moins de cinq ans à une peine de trois ans de prison en France pour enlèvement et séquestration. Une fois sa peine purgée, il sera expulsé du territoire suisse pendant cinq ans.

Selon son avocat, son enfance dans les quartiers nord de Paris était difficile. Les vols, il les aurait commis pour subvenir aux besoins de sa mère, de son frère et de sa sœur, comme l’a rapporté «RTN». Le prévenu a admis qu’il n’aurait pas cessé son activité criminelle s’il n’avait pas été arrêté.