Hockey sur glace – Faut-il s’inquiéter pour le HC Bienne?

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Hockey sur glaceFaut-il s’inquiéter pour le HC Bienne?

A moins d’une semaine du terme de la saison régulière, les Seelandais enchaînent les défaites. Qu’est-ce qui cloche?

Jérôme Reynard Bienne
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Jérôme Reynard Bienne
Antti Törmänen et le HC Bienne traversent une phase compliquée.

Antti Törmänen et le HC Bienne traversent une phase compliquée.

Urs Lindt/freshfocus

Le HC Bienne a concédé mardi face à Davos une quatrième défaite consécutive (3-2 après prolongation). Au bout du compte, il y a cette série négative, inédite cette saison. Il y a ces deux points égarés qui gardent les Seelandais sous pression et concernés par la course au top 6. Il y a cette - nouvelle - mauvaise gestion des événements d’une soirée. Et il y a cette jouerie qui fait globalement défaut depuis quatre matches. 

D’où cette question: faut-il s’inquiéter pour le HCB, à moins d’une semaine du terme du championnat régulier - et un peu plus du début des (pré-)-play-off? Une chose est certaine: les acteurs ne se voilent pas la face. Damien Brunner avait qualifié le power-play seelandais de «honteux», lundi, dans les colonnes du Journal du Jura? Mardi, Etienne Froidevaux n’a pas hésité à définir la prestation de son équipe de «nulle».

En zone d’interview, à aucun moment l’ex-attaquant du LHC n’a évoqué la longue liste d’absents avec laquelle son HCB avait dû composer contre Davos (Rathgeb, Delémont, Brunner et Hischier blessés; Fey et Haas malades). Pas d’excuses. 

«On doit apprendre à jouer plus simple, à viser ce hockey de play-off, plus efficace qu’esthétique»

Etienne Froidevaux, attaquant du HC Bienne

«On perd des matches par notre faute, pas parce que l’adversaire est supérieur, lançait-il. On ne joue pas notre meilleur hockey, loin de là, mais on a tout de même toujours une opportunité de gagner. Sauf qu’on commet des erreurs qui coûtent cher. A Rapperswil (ndlr: défaite 3-1 samedi), c’était l’indiscipline. Ce soir (mardi), c’était un manque de concentration.»

Mieux maintenant qu’en play-off

Le positif? «C’est que ce genre de choses peuvent être rapidement corrigées, enchaînait Etienne Froidevaux. On est habitués à pratiquer un style de jeu «technique», mais là, avec la situation, la pression, le manque de confiance, la frustration, c’est plus compliqué. Alors on doit apprendre à jouer plus simple, à viser ce hockey de play-off, plus efficace qu’esthétique.»

Avec le calme qui le caractérise, le No 40 seelandais concluait: «Il y a une semaine (ndlr: après la victoire 5-2 à Berne), tout était encore en ordre dans le monde du HC Bienne. Ça va tellement vite dans le sport… Mais à nous de tirer du positif de cette expérience. Une chose est sûre: c’est mieux de traverser ce type de petites crises maintenant qu’en plein pendant les play-off.»

Pour autant que la bande d’Antti Törmänen parvienne à réenclencher la machine. Réponse dès vendredi à Ambri.

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