France: les Panama et les Paradise Papers ont rapporté près de 200 millions au fisc

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FranceLes Panama et les Paradise Papers ont rapporté près de 200 millions au fisc

Les révélations de presse sur le scandale de placements offshore ont permis au gouvernement français de récupérer cette somme, révèle lundi un document du Ministère de l’économie.

Le Ministère de l’économie français, à Paris, a réussi, en additionnant régularisation et contrôle, à mettre la main sur 176,7 millions d’euros d’impôts impayés en lien avec les Panama Papers et les Paradise Papers.

Le Ministère de l’économie français, à Paris, a réussi, en additionnant régularisation et contrôle, à mettre la main sur 176,7 millions d’euros d’impôts impayés en lien avec les Panama Papers et les Paradise Papers.

Photo d’illustration/AFP

Les révélations de presse contenues dans les Panama Papers et les Paradise Papers portant sur des placements offshore ont permis au fisc français de percevoir près de 200 millions d’euros, a-t-on appris lundi auprès du Ministère de l’économie.

«En additionnant régularisation et contrôle, les résultats des opérations menées par la Direction générale des finances publiques en lien avec les Panama Papers s’élèvent à 176,7 millions d’euros pour 198 dossiers», établit un document interne, précisant que ces chiffres ne sont pas définitifs.

Pour les Pandora Papers, le montant n’est pas encore chiffré

En avril 2016, les révélations du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) avaient mis au jour plus de 11,5 millions de documents confidentiels du cabinet d’avocats d’affaires panaméen Mossack Fonseca.

En novembre 2017 et février 2018, l’ICIJ avait ensuite publié les Paradise Papers, issus de documents du cabinet Appleby. Concernant les Pandora Papers, dont les révélations sont plus récentes, le montant n’est pas encore chiffré. Des plaintes ont été déposées dans le cadre des enquêtes liées à Dubaï.

Le parquet national financier a donné la semaine dernière jusqu’au 30 avril aux contribuables français ayant eu recours à la société Helin pour se manifester, faute de quoi il engagera des poursuites pénales à leur encontre. Cette société basée aux Émirats arabes unis est soupçonnée d’être au cœur d’un vaste système d’évasion fiscale qui fonctionnait depuis le début des années 2000.

(AFP)

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