Hockey sur glace: Le LHC glane deux points au terme d’un long dimanche

Le Lausanne HC, qui restait sur deux défaites à Ambri et devant Zurich, n’est pas passé loin d’en essuyer une troisième, dimanche à Davos. Mais les Vaudois, qui ont fait preuve de volonté et de sérieux à défaut de flamboyance, ont fini par gommer un but de retard pour s’imposer en prolongation, grâce à une réussite de Christian Djoos (65e).

Une issue pas imméritée au final, mais un brin heureuse quand même, lorsqu’on songe à la façon dont le dimanche après-midi avait commencé pour le LHC, battu dès la 4e minute avec un homme de moins sur la glace (but du vétéran Andres Ambühl). Le visiteur a traîné ce goal de retard pendant presque les deux tiers de la rencontre, période durant laquelle les Vaudois n’ont rien eu à envier aux Grisons, si ce n’est cette capacité à trouver la faille. Il faut dire que devant le filet davosien, Sandro Aeschlimann a livré une très solide prestation, alignant notamment trois arrêts de classe entre la 28e et la 30e minute, face à Ronalds Kenins, Joël Genazzi puis Christian Djoos.

Globalement dominateurs lors de la deuxième période, les joueurs de Geoff Ward ont eux aussi dû attendre leur première phase de supériorité numérique pour trouver le chemin du but adverse, dans une rencontre plutôt fermée. Une double supériorité, même, finalement exploitée par un tir sans merci de Ken Jäger à la 42e (Antti Suomela et Robin Kovacs s’étaient montrés moins chirurgicaux juste auparavant).

Revenu à hauteur, Lausanne aurait pu passer l’épaule et rafler la totalité de l’enjeu, si Suomela n’avait pas manqué une cage quasi vide à la 49e. Mais les Lions ont aussi failli tout perdre en offrant aux Grisons 1’50'' de supériorité numérique, à cinq contre trois à la 53e. Davos n’a pas su en profiter et mal lui en a pris.

Lors de la prolongation, où le jeu s’est avéré à peine plus ouvert que lors du temps réglementaire, le sort a balancé entre les deux formations. Et c’est finalement la gâchette finlandaise du LHC, Antti Suomela, qui a glissé un deuxième point dans la soute du car vaudois. De quoi aborder le chemin du retour l’esprit un peu plus léger.