Justice: Condamné pour des cyberattaques contre Ubisoft

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JusticeCondamné pour des cyberattaques contre Ubisoft

Un homme a écopé lundi d’une condamnation avec sursis pour s’en être pris au géant français des jeux vidéo Ubisoft.

Un jeune homme de 22 ans était jugé pour trois affaires distinctes.

Un jeune homme de 22 ans était jugé pour trois affaires distinctes.

AFP

Un joueur français a été condamné lundi par le tribunal judiciaire de Paris à trois ans de prison assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans, pour avoir lancé plusieurs attaques, notamment contre le géant français des jeux vidéo Ubisoft, a indiqué son avocat à l’AFP. Yanni O., un jeune homme de 22 ans dont le pseudonyme de joueur est Y4nn0XX, était jugé pour trois affaires distinctes survenues entre 2020 et l’été 2022 en France et au Canada.

Les peines dans ces trois affaires ont été regroupées eu une seule, qui correspond aux réquisitions du procureur de la République. Son avocat, Me Armando Frignati, a salué auprès de l’AFP «une peine intelligente», et le fait que le tribunal ait pris en compte «l’altération franche du discernement» de son client, mise en évidence par les rapports de psychiatres. Pendant son sursis, Yanni O. «aura obligation d’indemniser les victimes, de se soigner et de travailler ou suivre une formation», a-t-il ajouté.

Il s’en était pris à Ubisoft

Le jeune homme avait admis, lors d’une audience le 12 juin, s’être joint brièvement aux attaques retentissantes qui avaient entraîné le blocage du service «Ma classe à la maison» mis en place par le Cned dans le cadre de nouvelles mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19. Il avait également menacé et attaqué la société Fuse III, administratrice de serveurs du jeu «Minecraft».

Enfin, pour faire lever les mesures de bannissement dont il faisait l’objet sur le jeu de tir «Tom Clancy’s Rainbow Six Siege», il s’en était pris à l’éditeur de jeux vidéo Ubisoft, avec notamment un canular téléphonique qui avait provoqué l’intervention de la police antiterroriste dans les locaux de l’entreprise à Montréal (Canada).

Dans ce dossier, «mon client a été relaxé pour les accusations de tentative d’extorsion, escroquerie et les menaces contre les militaires», a indiqué son avocat. Contactée, l’entreprise Ubisoft n’était pas en mesure de commenter dans l’immédiat.

(AFP)

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