Meurtre en France – Principal suspect, le mari de Magali Blandin s’est suicidé

Jérôme G. ne sera pas jugé pour le meurtre sordide de son épouse, Magali Blandin. Selon «Le Parisien», le quadragénaire a mis fin à ses jours dans sa cellule. Des gardiens l’ont retrouvé sans vie vers 4h, lundi matin. Incarcéré depuis le mois de mars, le suspect avait entamé une grève de la faim il y a trois semaines, exigeant que ses quatre enfants soient réunis par les services sociaux.

«Les mots me manquent face à tant de gâchis», confie Me Jean-Guillaume Le Mintier, l’avocat de Jérôme G. Le détenu était très déprimé depuis son incarcération et vivait mal la séparation d’avec ses enfants, âgés de 4 à 15 ans. «Il pleurait face à ce champ de ruine qu’il laissait derrière lui et qu’il voulait tenter de réparer, en vain», explique Me Le Mintier en évoquant son dernier entretien avec le quadragénaire.

L’affaire Magali Blandin avait défrayé la chronique en mars dernier de par ses circonstances rocambolesques. Passionné de cinéma, Jérôme G. avait même écrit en 2008 un scénario de film racontant comment un homme ordinaire avait tué sa femme. Dans la vraie vie, le quadragénaire n’acceptait pas sa rupture conjugale, au point de vouloir supprimer son épouse. Dans un premier temps, il a fait appel à des connaissances géorgiennes pour faire le sale boulot à sa place. Finalement, Jérôme G. s’est chargé lui-même de mener à bien son plan. Le 11 février 2021 près de Rennes, il a attendu Magali à la sortie de son immeuble avant de la massacrer à coups de batte de baseball.

Après plusieurs jours de recherches, l’homme a fini par avouer le meurtre et avait conduit les autorités jusqu’au corps de la victime, qu’il avait enterrée dans un bois. Les propres parents du quadragénaire, soupçonnés d’avoir été au courant du funeste projet de leur fils, ont eux aussi été mis en examen et incarcérés. «Jérôme G. emporte dans sa tombe ses derniers secrets. Ce nouveau drame prive la famille et les autres mis en examen d’un vrai procès», déplore Me Antoine Ory, avocat d’un des Géorgiens mis en examen dans cette affaire.