Football: Urs Fischer n’est plus l’entraîneur de l’Union Berlin

L’issue commençait gentiment à devenir inéluctable. Lanterne rouge de Bundesliga avec un bilan alarmant de deux victoires pour neuf défaites et sur une série de 14 matches sans victoire, l’équipe première d’Union Berlin ne sera plus entraînée par Urs Fischer. «Le FC Union Berlin et l'entraîneur en chef Urs Fischer ont mis fin à leur collaboration avec effet immédiat, écrit le club dans un communiqué diffusé mercredi matin. Le président Dirk Zingler et Urs Fischer ont pris cette décision d’un commun accord lors d'un entretien lundi après-midi.»

C’est la fin d’une idylle de plus de cinq ans entre le technicien zurichois et le club allemand. Débarqué en juillet 2018, Urs Fischer, avec son adjoint Markus Hoffmann, a ramené l’Union Berlin en Bundesliga dès sa première saison sur le banc avant de l’établir parmi le gratin de l’élite. «Au cours des trois saisons suivantes, l'équipe a atteint les septième, cinquième et quatrième places du classement et s'est ainsi qualifiée pour la première fois dans l'histoire du club pour les compétitions de l'UEFA Conference League, de l'Europa League et de la Ligue des champions», rappelle le communiqué.

«Pour moi et certainement pour toute la famille d’Union, c'est un moment très triste. Cela fait mal de ne pas avoir réussi à briser la spirale négative des dernières semaines. En repensant au temps que nous avons passé ensemble et aux succès que nous avons célébrés, je suis reconnaissant et fier, note le président Dirk Zingler. Aussi douloureuse que soit cette séparation, Urs Fischer nous quitte comme un ami que nous accueillerons à tout moment à bras ouverts.»

Après 224 matches, Urs Fischer s’en va alors qu’il avait été élu entraîneur de l’année pas plus tard que cet été. «Les dernières semaines ont demandé beaucoup d’énergie. Nous avons beaucoup essayé, l'équipe a beaucoup investi, mais cela n'a pas porté ses fruits, admet-il. Je suis très reconnaissant de la confiance que j’ai toujours ressentie ici. Mais il est normal qu'un changement se produise maintenant: parfois, un visage différent et une autre manière de s'adresser à une équipe contribuent à déclencher un électrochoc.»