Tennis: Roger Federer: «Ce serait cruel si Rafa n’était pas là»

Flanqué de sa femme Mirka, ses enfants et de son manager Tony Godsick, Roger Federer a fait une apparition remarquée – pour ne pas écrire sensationnelle – au Grand Prix de Miami, dimanche. Après une participation au Met Gala de New York et à un match des Knicks par la même occasion, le Bâlois de 41 ans a poursuivi son petit tour des Etats-Unis dimanche en se rendant sur un GP pour la troisième fois de sa vie.

Après Abu Dhabi et Barcelone l’année passée, «RF» a fait escale en Floride. «C’est beaucoup de plaisir d’être de retour et d’avoir désormais le temps de faire des choses comme ça», a-t-il reconnu au micro de Sky Sports, avant d’évoquer le duel entre Max Verstappen et Lewis Hamilton: «Max est aussi un pilote fabuleux, qui a une bonne voiture, et connaît de grands résultats. Mais j’espère que Lewis fera une grande course ici (ndlr: le Britannique a terminé 6e). Ce fut incroyable de le rencontrer à plusieurs reprises.»

À trois semaines de Roland-Garros, l’homme aux vingt titres en Grand Chelem n’a pas échappé à une question autour de son grand copain et ancien rival, Rafael Nadal, blessé à la hanche depuis le mois de janvier et qui n’a toujours pas disputé la moindre rencontre sur terre battue cette saison. «Cela serait cruel et difficile pour le tennis si Rafa n’était pas là. Je l'espère toujours, j'ai vu qu'il s'est retiré de Rome, donc je lui souhaite le meilleur. Novak aussi n’a pas joué beaucoup donc j’espère qu’il va revenir fort. Il y a également les jeunes qui arrivent et je vais regarder ça, c’est certain!»

En marge du GP de Miami, Federer a notamment croisé Juan Martin Del Potro, l’homme qui l’avait bouté hors de l’US Open en 2017, mais aussi les sœurs Williams pour une photo souvenir.