Corée du Nord: Une femme nommée à la tête de la diplomatie nord-coréenne

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Corée du NordUne femme nommée à la tête de la diplomatie nord-coréenne

Choe Son-hui, ancienne vice-ministre des Affaires étrangères, a été désignée pour diriger la diplomatie nord-coréenne par le régime de Kim Jong-un.

Choe Son-hui, lors d’un sommet entre Kim Jong-un et Donald Trump, à Hanoï, le 1er mars 2019.

Choe Son-hui, lors d’un sommet entre Kim Jong-un et Donald Trump, à Hanoï, le 1er mars 2019.

AFP

La Corée du Nord a nommé pour la première fois une femme, Choe Son-hui, au poste de ministre des Affaires étrangères, a rapporté la presse officielle samedi, au moment où Pyongyang poursuit une série d’essais d’armement et ignore les appels des États-Unis à des pourparlers.

Choe Son-hui, ancienne vice-ministre des Affaires étrangères, a été désignée pour diriger la diplomatie nord-coréenne lors d’une réunion du parti au pouvoir présidée par le dirigeant Kim Jong-un, selon l’agence de presse officielle KCNA. Elle remplace Ri Son-gwon, un ancien responsable militaire partisan d’une ligne dure qui a dirigé des négociations avec la Corée du Sud.

Diplomate de carrière parlant couramment anglais, Choe Son-hui était une proche conseillère de Kim Jong-un pendant les pourparlers sur le nucléaire avec les États-Unis et elle a accompagné le dirigeant nord-coréen lors des sommets avec le président américain d’alors Donald Trump.

Impasse

Elle avait tenu une rare séance de questions réponses avec des journalistes pendant la nuit qui a vu le sommet de Hanoï entre les deux dirigeants échouer en février 2019. Elle a alors rejeté la faute sur Washington. «Je pense que les États-Unis ont raté une chance en or en rejetant nos propositions», a-t-elle dit.

Depuis, la diplomatie entre Pyongyang et Washington est dans l’impasse. Le régime nord-coréen n’a pas répondu ces derniers mois aux offres de Washington de retour à la table des négociations. La Corée du Nord, qui s’est dotée de l’arme nucléaire, mène depuis le début de l’année une série d’essais d’armement, avec le tir notamment d’un missile balistique intercontinental pour la première fois depuis 2017.

Les responsables américains et sud-coréens ont aussi averti que le régime de Kim Jong Un pourrait procéder à un essai nucléaire. Mardi, Wendy Sherman, secrétaire d’État adjointe américaine, a prévenu qu’il y aurait une réponse «rapide et énergique» si Pyongyang procédait à ce qui serait son septième essai de ce type.

(AFP)

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